Laurence Rossignol promet sur son blog d’attaquer en justice l’institut Civitas, Farida Belghoul et Égalité & Réconciliation pour avoir prétendu que la sénatrice avait dit :
« Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l’État. »
Une plainte qui risque d’être difficile à soutenir, puisque si elle n’a pas prononcé ces derniers mots de manière littérale, la sénatrice socialiste affirme que l’école publique laïque « protège » les enfants contre l’influence de leur foyer familial en matière de questions religieuses. Laurence Rossignol a donc clairement affirmé que dans ce domaine, c’est bien à « la République », donc à l’État, que les enfants « appartiennent », au sens où elle l’entendait dans cette émission.
Ses propos exacts :
« La laïcité, c’est ce qui protège l’enfant et garantit aux enfants les mêmes droits et l’accès aux mêmes valeurs. Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents. Donc la République doit leur offrir… [coupée par un intervenant]. Chaque enfant doit pouvoir accéder à des lieux qui lui permettront lui-même, ensuite, de faire son choix. C’est le cadre de l’école publique. C’est ce dont la France a besoin aujourd’hui. »
Sans surprise, cette conception aberrante et totalitaire a rencontré un écho certain de l’autre côté de l’UMPS, le 18 décembre dernier, avec la proposition de loi déposée par des sénateurs UMP et visant à restreindre drastiquement les possibilités d’instruction à domicile.