« Une personne de mon entourage familial (elle cite un nom) a abusé de moi sexuellement, j’avais deux ans. C’est un psychopathe. Il m’avait placé sous hypnose. Depuis, toute personne ayant de l’autorité et connaissant mon secret peut me manipuler. Tant que je n’avais pas évacué la terreur de mon enfance, n’importe qui, en me faisant peur, pouvait avoir une emprise sur moi (…)
Description par l’auteur: « Je n’ai pas eu le temps de le faire au moment de la diffusion d’Apprenez à Voir 3-1, mais voici l’organigramme autour de Jeffrey Epstein que vous apercevez dans ma vidéo. »
« Toute personne ayant de l’autorité et connaissant mon secret peut me manipuler. Tant que je n’avais pas évacué la terreur de mon enfance, n’importe qui, en me faisant peur, pouvait avoir une emprise sur moi. On a essayé de faire de moi une prostituée : c’était tellement facile, je ne me souvenais de rien, j’oubliais tout. »
Pour la première fois dans le monde francophone, un livre tente d’explorer les sujets complexes que sont les abus rituels traumatiques et le contrôle mental qui en découle. Il s’agit ici d’approfondir la lourde question de la pédocriminalité élitiste, aussi appelée le pédo-satanisme.
A la demande de Thierry ARDISSON, Karen MULDER chante a cappella son single « I am what I am ». L’animateur lui fait ensuite une interview « Vérité ». Elle évoque sa carrière de top model. Après avoir quitté le métier, elle a fait quelques tentatives pour chanter ou jouer la comédie puis un jour elle a craqué sur le plateau de l’émission et a passé trois mois en clinique pour lutter contre la dépression. Aujourd’hui, elle se sent apaisée et plus heureuse et remercie Thierry ARDISSON de ne pas avoir diffusé sa précédente interview
Thierry ARDISSON reçoit la soeur de Karen MULDER, Saskia, qui fut également mannequin, dans une rubrique « Tout le monde s’explique ». En effet, en octobre 2001, l’animateur est contacté par Karen MULDER car elle a des révélations à faire sur l’agence Elite. Il la reçoit pour l’émission du 31 octobre 2001. Découvrant rapidement qu’elle n’est pas dans un état normal mais dans un délire paranoïaque, accusant un certain nombre de personnalités de l’avoir violée sous hypnose, Thierry ARDISSON décide d’arrêter l’interview et en accord avec la production de ne pas la diffuser. La famille MULDER fait interner Karen dans une clinique pour la soigner. Des « fuites » ayant eu lieu sur internet et dans la presse, la rumeur s’amplifiant de façon mensongère, sa soeur est là pour témoigner de la réalité : Karen va mieux, elle est soignée et n’a jamais eu d’épisode délirant auparavant. Elle a fait une dépression après avoir arrêté sa carrière de mannequin, elle est donc suivie depuis mais reste fragile. La jeune femme demande donc aux médias de ne pas créer une « affaire » là où il n’y en a pas. Un extrait musique générique « Les dossiers de l’écran » en off
Pour Samir Tilikète, psychiatre au centre d’addictologie de Limeil-Brévannes, les déclarations de Karen Mulder dans VSD sont «des propos manifestement délirants qui relèvent du secret médical». «On n’a pas le droit de les publier, poursuit le praticien, c’est du people putassier, une démarche quasi pornographique. Et c’est irrespectueux de la personne humaine.» Et de préciser: «Il est impossible d’attribuer la moindre véracité à de tels propos. Ils ne sont ni vrais ni faux. Ce sont soit des constructions totalement inventées, soit nourries de faits réels, vécus par la personne ou empruntés à son entourage, ou bien lus ou vus à la télé. Ce n’est que lorsque l’état du patient s’améliore que le tri pourra intervenir au sein de la relation avec le médecin.» L’hospitalisation abusive de Karen Mulder? «Il s’agit là d’une projection fantasmatique d’une psychiatrie qui n’existe plus. L’hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT), lorsque la personne peut être dangereuse pour elle-même et son entourage, est très codifiée. Elle est réévaluée à intervalles réguliers. Et le patient dispose à tout moment d’un recours devant une commission, s’il juge qu’il y a abus», rappelle ce psychiatre.
En janvier, le journal a publié l’interview confuse du top model.
«Le cri de détresse d’un grand top model.» Tel est le titre très accrocheur monté à la une par le journal VSD, dans son édition du 3 au 9 janvier. Le grand top model n’est autre que Karen Mulder, 33 ans, icône des années 90, très appréciée en France pour ses participations à la tournée des Enfoirés. Dans l’entretien qu’elle a accordé à l’hebdomadaire, le mannequin d’origine hollandaise égrène une litanie d’épisodes qu’elle aurait vécus. Tous plus douloureux les uns que les autres: abus sexuels pendant la petite enfance, viols répétés commis par son entourage et des personnalités du show-biz.