Le prêtre pédophile avait abusé d’une centaine d’enfants.
Washington
de notre correspondant
L’ancien prêtre pédophile John Geoghan, à l’origine du scandale qui secoue depuis l’automne dernier l’Eglise catholique américaine, a été tué samedi dans sa prison du Massachusetts. Agé de 68 ans, il a, selon les enquêteurs, été étranglé par un de ses codétenus, Joseph Druce, 31 ans. Ce dernier, un néonazi haïssant les Noirs, les juifs et les homosexuels, est incarcéré à vie pour avoir tué un homme de 51 ans, il y a quinze ans. Il sera poursuivi pour ce nouveau crime, mais son sort ne devrait pas énormément changer : le Massachusetts n’exécute plus personne depuis 1947.
En novembre dernier, on découvre avec effarement cette affaire insensée de pédophilie en famille.
A Outreau, près de Boulogne-sur-Mer, six personnes, présentées comme des notables sont mises en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans. Elles rejoignent sous les verrous onze autres personnes. Pendant six ans, des familles auraient abusé de leurs propres enfants. Dont certains auraient même été prostitués au sein d’un réseau qui aurait de ramification en Belgique…
Jean Nicolas, journaliste d’investigation, et Frédéric Lavachery, responsable d’un collectif contre la pédocriminalité, se sont associés pour rouvrir le dossier de l’affaire Marc Dutroux. Pourtant, tout semblait avoir été dit. Dutroux arrêté, les corps des enfants retrouvés, l’affaire avait créé une onde de choc sans précédent en Belgique. Une « marche blanche » à laquelle s’étaient associés les médias, les politiques et la population avait réuni tout le pays Plus jamais ça. On s’était indigné, on avait voulu expier. Mais avait-on pour autant identifié tous les coupables et tous les réseaux connexes de l’affaire ? Nicolas et Lavachery montent au créneau. Les deux enquêteurs ont reconstitué méticuleusement le dossier de l’affaire Dutroux et pointent systématiquement toutes les défaillances de l’instruction. À un certain niveau, il apparaît que des politiques, des membres de la Couronne et des hommes de justice ont partie liée avec le trafic d’enfants en vue de parties fines. Du beau linge mouillé dans de sales draps. Comme l’annoncent et le démontrent les auteurs : « pas de doute, le Dossier Dutroux semble aller beaucoup plus loin qu’on l’a d’abord cru : c’est une affaire d’État. –Denis Gombert
Un réseau organisé de trafic d’images pédophiles sur plusieurs sites Internet a été démantelé hier en France. Au bout de trois ans d’instruction, le juge Pierre Creton, de Troyes (Aube), et la section de recherches de gendarmerie de Reims ont déclenché l’opération baptisée «Forum 51». Du coup, à 6 h 30 du matin, deux cent vingt militaires sont allés interpeller en même temps soixante-six suspects domiciliés sur vingt-sept départements, dont l’île de La Réunion.
Et la France ? Alors que le monde découvrait avec horreur l’affaire Dutroux en Belgique, quatre opérations de police ont ciblé les pédophiles dans l’Hexagone. Premier coup de filet, en avril 1996. Nom de code : opération Toro Bravo. Quinze mois d’enquête à partir de la saisie d’une cassette chez un cadre parisien, pour débusquer un réseau impliquant soixante-douze personnes. À sa tête Caignet et Vuillaume.
« Privé » à Harrisburg, Pennsylvanie, Tom Welles mène une vie banale avec sa femme Amy et leur petite fille. Entre deux filatures pour adultère, il rêve de l’affaire exceptionnelle qui fera de lui un grand parmi les grands. Lorsqu’une richissime veuve lui demande d’enquêter sur le film 8 mm qu’elle a découvert dans le coffre de son défunt mari, Tom bascule dans un univers dont il ne soupçonnait pas l’existence. Les sévices et le meurtre de la jeune inconnue filmés sur la bobine sont-ils seulement une perverse mise en scène ou bien une terrifiante réalité ?
En 1998, dans un discours à l’université d’été du Front national de la jeunesse, Roger Holeindre dénonce l’homme politique socialiste Jack Lang ainsi que d’autres personnalités pour des faits pédo-criminels dans l’affaire du Coral (wiki).
LES Pays-Bas ont appris avec stupéfaction hier la découverte à Zandvoort d’un important réseau de pédophilie sur Internet, qui diffusait des clichés particulièrement choquants de viols d’enfants parfois âgés de moins de deux ans. Le réseau disposerait de ramifications en Israël, en Allemagne, aux Etats-Unis et en Russie, selon la chaîne de télévision néerlandaise VARA qui a révélé l’affaire. La police néerlandaise a confirmé la mise au jour des clichés.
Selon la chaîne VARA, des enquêteurs privés d’une association belge de lutte contre la pédophilie, « Morkhoven », ont découvert au domicile de l’un des membres néerlandais du réseau, G. Ulrich, des milliers de photographies stockées sur disquettes et montrant des viols d’enfants. Le caractère effroyable des clichés, que VARA s’est refusé à montrer en raison de leur caractère choquant, est lié à l’extrême jeunesse des victimes.
Le juge N´Guyen devrait prochainement se dessaisir d´une partie de son enquête sur le réseau de prostitution dont les clients étaient des célébrités. Le magistrat, qui n´avait pas hésité à faire interpeller Robert De Niro, laissera à un autre …