Une fois le déchaînement médiatique retombé, que reste-t-il de l’affaire du tueur en série Patrice Alègre?
Tout ou presque. Des meurtres oubliés, des procédures judiciaires engluées, des expertises bâclées, des rapports enterrés et toujours autant de questions sur la face cachée du Toulouse des années 90, mélange de débauche et d’affairisme. Toutes ces années ont été marquées par le tueur en série, prince des nuits interlopes de la Ville rose et proxénète.
Cheb Mami s’en prend à la justice, aux journaux et aux médias français. Il dit avoir été victime d’un chantage et d’un acharnement. Pour lui, derrière cette affaire, c’est la star arabe qu’est Mami qui est ciblée.
Le 27 avril 2007, dans l’émission « On n’est pas couché » animée par Laurent Ruquier, Michel Polac s’en est pris à Daniela Lumbroso car celle-ci avait plusieurs années auparavant, dans une émission littéraire sur LCI, cité le même extrait de son journal intime, dont elle jugeait le caractère pédophile (page 147). Daniela Lumbroso a pour sa part maintenu son jugement sur ce passage du journal de Michel Polac.
Cette fois-ci je ne suis pas content. Les Ballets Écarlates est le premier film qui ne sort pas dans les salles. Et pourquoi. Parce-que jadis, il y a eu une histoire qui s’appelait les ballets roses. L’aide de camps du général De Gaule convoquait des adolescentes dans un pavillon de chasse et organisait des partouzes.
Dans une petite ville de province, des notables se livrent à des pratiques pédophiles. Un soir, l’un des enfants parvient à prendre la fuite pour se réfugier chez Violaine. Cette dernière, qui a perdu son enfant des années auparavant, fait équipe avec un armurier pour retrouver les pédophiles et se venger.
Une militante anti-pédocriminalité accuse un groupe religieux occulte d’abriter des pratiques lors desquelles des enfants nus sont asservis et abusés sexuellement voir même assassinés. C’est ce qui a été déclaré hier dans un tribunal.
Pour assurer la défense de Cheb Mami et demander la remise en liberté du chanteur algérien emprisonné à Paris, un collectif s’est formé hier autour d’un éminent spécialiste du droit pénal.
«Natascha ne va pas aussi bien qu’on le montre. Il l’a frappée jusqu’au bout, elle a des bleus partout, des os cassés, elle a de gros problèmes aux yeux. Elle a énormément souffert. » G. s’est occupé de Natascha Kampusch les sept premiers jours de sa libération. Puis, affolé par la pression médiatique, il a renoncé. Aujourd’hui, il répugne à témoigner, tout juste accepte-t-il de confier anonymement ses souvenirs : « Je suis descendu dans sa cave, j’y suis resté cinq minutes. Vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est. Aucune photographie, aucun récit ne peut rendre l’étouffement, l’oppression, l’horreur de ce cachot. Ce furent les minutes les plus effrayantes de mon existence, j’avais le vertige, la nausée. Je l’imaginais là, à sa merci. Si j’avais été prisonnier dans cette cave, j’aurais fait tout ce qu’on exigeait de moi. Tout, vraiment tout. »
Interpellé il y a un an pour des agressions sexuelles sur une fillette, Pierre Morel a avoué avoir fait d’autres victimes hier au tribunal.
L‘ancien élu Castrais, accusé de pédophilie, a été condamné hier soir à 3 ans de prison avec sursis et a été placé sous contrôle socio-judiciaire pendant 4 ans. Un an après son interpellation pour agressions sexuelles sur une fillette de son entourage, âgée de 6 ans, et pour détention de photos à caractère pédophile sur son ordinateur, Pierre Morel était en effet jugé hier devant le tribunal correctionnel. Mais ce procès a permis d’apprendre que l’ex-conseiller municipal d’opposition de Castres, qui avait démissionné l’été dernier, avait fait plusieurs victimes. La révélation de ses actes il y a un an a, en effet, provoqué d’autres témoignages. Car hier à la barre, cet homme de 67 ans était également poursuivi pour des agressions sexuelles commises il y a dix ans sur une autre enfant de sa famille qui avait 5 ans à l’époque. Il aurait même reconnu au cours de l’audience, qui s’est déroulée à huis clos, avoir fait au moins deux autres petites victimes dans les années 70. Des faits aujourd’hui prescrits. À l’époque, il habitait en Bretagne et exerçait la profession d’instituteur. C’est peu de temps après qu’il va refaire sa vie à Castres où il sera embauché comme fonctionnaire à la mairie avant de se lancer dans la politique lors des élections municipales de 2001 et d’intégrer le groupe des Verts dans l’opposition. S’il a reconnu l’intégralité des faits qui lui sont reprochés, Pierre Morel, légèrement amaigri, vivant aujourd’hui isolé de toute vie sociale, n’a pas été très bavard à la barre affirmant essentiellement être en train de se soigner après avoir d’abord fait une tentative de suicide. « Le fait d’oraliser ses actes lui a fait du bien et lui a permis d’engager une thérapie », précise son avocat maître Jean-Philippe Lagrange qui juge sévères les réquisitions de la procureure Danièle Drouy-Ayral qui a réclamé, au total pour les deux agressions, 6 ans et demi de prison dont quatre ans et demi ferme. « Elle a sanctionné toute une vie de mutisme et pas simplement les faits », ajoute maître Lagrange qui estime que la procureure n’a pas tenu compte de la personnalité de son client qui souffre d’une « psychopathologie » et qui n’agit pas, selon lui, par excitation sexuelle mais par « excitation de la transgression de l’interdit et par fascination pour le mal et l’horreur ».
La violence et la torture rituelles ne sont pas définies par le Code criminel canadien. Et jusqu’à maintenant, on ne tient aucune statistique à cet égard au pays. Mais il s’agit de crimes bien réels. Jeanne Sarson et Linda MacDonald, deux infirmières et enseignantes de la Nouvelle-Écosse, ont reçu le récit de plusieurs centaines de victimes ayant survécu à cette forme de violence familiale ou collective organisée. Dans le présent article, elles définissent ce que sont la violence et la torture rituelles et offrent des renseignements qui pourraient aider la police à repérer les victimes de ces crimes atroces.