Les chroniques de Svali n°12 – Témoignage d’une survivante: Kim Campbell

Note préliminaire de Svali : J’ai voulu publier un article à la fois stimulant et courageux, écrit par un ancien Illuminatus qui est toujours en cours de guérison des sévices rituels sataniques qu’il a subis. Cet article est diffusé avec la permission de son auteur, Kim Campbell. Mon espoir est qu’il contribuera à éduquer les Chrétiens, et à donner un sujet d’espérance à d’autres victimes du satanisme. L’article lui-même a été écrit en avril 1999.

Témoignage de ma délivrance.

Je m’appelle Kim Campbell. J’ai 49 ans, et j’habite Tulsa, dans l’Oklahoma. Je suis marié et heureux de l’être. J’exerce la profession d’assistant médical, et j’appartiens à l’église Morning Star Testimony à Tulsa. Au cours des années passées, j’ai pu éprouver la réalité de ma conversion à Christ, par le choix personnel que j’avais fait.

En avril 1993, j’ai appris que j’étais atteint d’un trouble grave de la personnalité dû au fait que j’étais né dans une famille de satanistes et que j’avais subi des sévices rituels sataniques. Je souffrais d’un fractionnement de ma personnalité, qui était dissociée en personnalités multiples.

(Note du Traducteur : Ce trouble de la personnalité est très fréquent chez ceux qui ont subi des sévices rituels. Ces traumatismes visent à fractionner leur personnalité en un certain nombre de personnalités distinctes, ayant chacune une identité et un comportement propres. Ces personnalités, toutes différentes, avec leurs systèmes de valeurs, croyances, émotions et expériences propres, peuvent prendre à tour de rôle le contrôle du corps, au service du plan de Satan. Ces diverses personnalités ne sont pas des démons, bien que des démons puissent les contrôler. Ce fractionnement de la personnalité permet aux victimes de ces sévices rituels de mieux supporter les traumatismes très violents qu’ils ont subis, et d’accomplir des actes que leur personnalité « normale » apparente ne leur permettrait pas d’accomplir. Seul le Seigneur peut pleinement guérir et restaurer ces victimes. Voir la page Trouble Dissociatif de l’Identité)

Je dois dire que ma délivrance de cette culture satanique fut la principale épreuve de ma vie. Les années que je viens de vivre ont été difficiles, mais je crois que mes problèmes ont été en grande partie résolus il y a environ trois ans. Cette crise profonde dans ma vie a marqué le commencement d’une foi authentique en Jésus-Christ, le Sauveur et le Seigneur de ma vie. J’avais toujours souhaité vivre une telle foi, mais je n’y étais jamais parvenu auparavant.

Cet article est donc mon témoignage. Je l’ai écrit une première fois en 1995. Je souhaite qu’il puisse instruire ceux qui exercent un ministère en faveur des rescapés des Illuminati, en particulier le Ministère Shield of Faith (Bouclier de la Foi) à Minneapolis, qui m’a invité à partager mon témoignage. Avant tout, je souhaite donner témoignage de l’amour de Dieu pour moi, et pour tous les membres du Corps de Son Fils. Je suis absolument émerveillé par ce Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, qui veut faire éclater Sa gloire divine, une gloire qu’Il Se réjouit de partager avec moi, Son fils. Avec moi, et avec tous Ses enfants ! ! Quelle grâce merveilleuse en vérité !

Mes racines sataniques remontent aux deux branches de ma famille. Ma famille « officielle » est composée de Texans de l’ouest du Texas, qui m’ont appris à lacer mes chaussures, à faire mes devoirs d’arithmétique et à être poli. Ce sont des choses normales que la plupart des parents font pour leurs enfants. Pourtant, un observateur averti aurait remarqué la tendance à la dépression, à l’agitation, et le comportement déséquilibré qui me caractérisaient. Mais, en un sens, j’étais privilégié. Personne n’avait diagnostiqué à cette époque mes troubles graves de la personnalité. J’étais donc apparemment un enfant comme les autres, quoique très étrange.

Toutefois, derrière ce vernis apparent, j’étais aussi le descendant direct d’une très ancienne famille plongée dans une antique culture satanique. Cette culture a secrètement survécu pendant des milliers d’années. Elle est aussi ancienne que l’humanité. Dans cette culture, les gens adorent Satan comme leur dieu. Le culte qu’ils lui rendent, ainsi que tout leur style de vie, ont toujours été imprégnés d’une terrible violence.

Par mon appartenance à cette culture, je fus exposé à toutes sortes de sévices, de traumatismes et d’influences démoniaques propres au satanisme. Cette culture est incroyablement malfaisante, parce qu’elle est contrôlée par le génie du mal. Presque tout ce qui se pratique dans cette culture est conçu pour détruire les êtres humains.

J’ai réagi comme tous les enfants réagissent dans cette culture : par la dissociation de ma personnalité.

Toute ma vie, dès ma plus tendre enfance, j’ai subi des traumatismes destinés à développer ma capacité à fragmenter ma personnalité. J’ai connu toutes sortes de violences forcées, à la fois comme victime et comme bourreau. On m’a fait passer par des programmes très sophistiqués de programmation mentale, ici aux USA, souvent dans des cliniques et des établissements publics, ainsi qu’à l’Institut Tavistock en Angleterre. On m’a endoctriné dans la Cabale, et l’on m’a fait passer par toutes sortes d’initiations occultes, pour m’introduire dans la forme la plus antique du satanisme, la religion à mystères suméro-akkadienne, celle qui se pratiquait à Babylone. On a donc délibérément fragmenté ma personnalité en éléments dissociés, et l’on a construit et développé toutes ces personnalités multiples qui constituaient mon identité globale.

Cette culture est, bien entendu, complètement imprégnée par la puissance des esprits démoniaques. Tous ces démons sont devenus partie intégrante de ma vie et même de ma nature. Dans une culture qui est vouée à la recherche de la puissance, les démons représentent le recours ultime. Dans la culture américaine, les gens recherchent le confort, le statut social et le prestige. Mais dans la culture satanique, les gens recherchent avidement la puissance des démons.

Le satanisme a envahi toute la civilisation occidentale. Le satanisme est à la base de ce que nous appelons aujourd’hui « paganisme », dans ses formes antiques ou contemporaines. Le satanisme s’est développé tout au long des millénaires, pour aboutir progressivement à la culture et aux structures de pouvoir de toutes les nations occidentales. Il a ses adhérents dans tous les domaines de la société, à tous les niveaux, et dans toutes les strates sociales. Le satanisme a exercé une profonde influence sur la vie intellectuelle de l’Occident au cours des siècles passés. Ses doctrines et ses écrits ont modelé la pensée occidentale, depuis les philosophes grecs, en passant par Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin, les mystiques chrétiens du 13e siècle, et jusqu’au mouvement charismatique moderne. Descartes, Spinoza, Kant, les philosophes du siècle des lumières, et bien d’autres encore, sont issus de cette culture satanique. La religion polynésienne, l’animisme, le spiritisme, la religion des Indiens d’Amérique, les cultures Maya et Inca, la culture de l’Egypte et de la Grèce antiques, sont tous issus du satanisme.

Croire que la culture satanique se résume à des sévices rituels, c’est faire preuve d’une ignorance fondamentale en ce qui concerne le satanisme et son influence destructrice dans l’histoire de l’humanité. Le satanisme a influencé la politique, l’économie, l’art et la musique. Pour étendre son influence, le satanisme a toujours fait appel à ce processus psycho-spirituel appelé « dissociation de la personnalité ». Cette pratique de la dissociation est aussi vieille que l’humanité.

Telle était la culture dans laquelle je suis né, et dans laquelle j’ai été élevé. Le moins que je puisse dire, c’est que cette culture est complètement opposée au Royaume de Dieu. Ces deux cultures n’ont jamais cessé de se combattre. Et je peux dire que, depuis ma naissance, j’ai vécu au cœur de ce combat. Tout en étant un sataniste pratiquant, j’ai aussi obtenu une Maîtrise en Théologie en 1976 ! Je prétendais ouvertement être Chrétien, mais ma vie publique démontrait les contradictions dues au fait que je vivais dans deux cultures irréconciliables. Mon amour pour le Seigneur était superficiel. Je désirais profondément L’aimer et être aimé par Lui, mais j’étais incapable de surmonter mes angoisses, ainsi que mes doutes concernant l’existence et le caractère de Dieu. Ma vie sociale traduisait une relative réussite apparente, mais ma vie spirituelle et mes relations avec les autres étaient un échec.

Lorsque j’ai appris que je souffrais de ce trouble de la personnalité causé par les sévices rituels, je ressentis un choc émotionnel profond. Mais ce fut aussi pour moi le point de départ véritable sur le chemin du Seigneur. Pour la première fois de ma vie, je décidai que la priorité pour moi était de devenir le Chrétien que j’avais toujours voulu être. Je savais que cela allait être très difficile, mais je savais, si je voulais devenir un disciple de Jésus-Christ, que je devais être complètement libéré de l’occultisme et guéri de la fragmentation de ma personnalité.

Si j’avais dû compter sur les meilleures méthodes et techniques de la psychologie et de la psychiatrie, je savais que je n’aurais jamais eu ni l’argent, ni le temps nécessaires. Les spécialistes traditionnels n’auraient d’ailleurs rien pu faire pour moi. Aujourd’hui encore, je suis persuadé qu’il n’existe aucune approche traditionnelle pour régler les problèmes d’une personnalité fragmentée par les sévices rituels sataniques. Pour être libéré, je n’avais d’autre choix que d’être affranchi par Jésus-Christ.

Pour cette raison, je pris très au sérieux ma relation de disciple de Jésus-Christ. Constamment, le Seigneur m’appelait à la sainteté et me parlait de la puissance de Son amour. Il m’avait pardonné par Son Fils, et pouvait me délivrer de la puissance du péché. Tous les jours, après mon travail, au lieu de « vivre normalement », je restais chez moi pour lire, prier, chasser les démons et revendiquer mon humanité. J’entrais en relation avec mes différentes personnalités fractionnées, celles qui m’étaient accessibles, pour les fusionner et les intégrer dans la réalité de ma vie. J’apprenais tout ce que je pouvais apprendre sur les sujets de la dissociation de la personnalité, des sévices rituels, et du processus de guérison, afin d’appliquer toutes ces connaissances à ma propre délivrance. Je me joignis à une église pour entendre parler du Seigneur, car mon Père céleste avait choisi d’employer la « folie de la prédication de la croix », comme moyen ultime de restructurer ma personnalité. Je participai à des réunions de prière, où la présence et la puissance du Seigneur produisirent des miracles, en moi et chez d’autres personnes. Je passai ma vie au peigne fin, à la lumière de la Parole Vivante de Dieu. Je soumis à l’œuvre sanctificatrice du Seigneur tout péché commis par mes diverses personnalités, consciemment ou passivement. Après tout, cette fragmentation de ma personnalité n’était autre que le péché par excellence. En tant que pécheur, j’avais avant tout besoin de me repentir et d’être pardonné. J’ai donc reçu ma délivrance dans l’obéissance au Seigneur.

Lorsque je me trouvais dans une impasse, ou que les obstacles étaient trop difficiles pour moi, je passais du temps avec mon pasteur, Doug Riggs, qui me transmettait l’amour et la puissance du Seigneur. Au lieu de passer des heures à faire parler mes différentes personnalités, le Seigneur nous permettait de pénétrer profondément jusqu’aux événements qui avaient modelé ma personnalité. En fait, cela consistait à chasser vigoureusement les démons, et à prier notre Père de me permettre de fusionner mes diverses personnalités. Mon pasteur me montrait aussi, à partir de la Bible, et à la lumière de la Personne de Jésus-Christ, comment les sévices que j’avais subis avaient modelé ma vie. Le Seigneur m’a permis, grâce à mon pasteur, d’aller beaucoup plus profondément que si j’avais été seul. Il s’est servi de lui pour me transmettre Sa Parole de grâce, moi qui étais un homme à la personnalité dissociée. Par la voix et la présence de mon pasteur, le Seigneur Se faisait plus réel pour moi. Bien souvent, le Seigneur a donné à mon pasteur des révélations et une direction qui m’ont été essentielles pour résoudre les crises que je traversais. Le Seigneur Se sert d’hommes comme lui, et comme tant d’autres dans le Corps de Christ, pour aider des hommes comme moi.

Le Seigneur n’est nullement intimidé par les ténèbres. Après tout, la Bonne Nouvelle, c’est qu’Il m’a aimé alors que j’étais encore dans les ténèbres. Le Seigneur a fait tout cela dans le cadre d’une petite église locale, apparemment insignifiante, de trente ou quarante personnes (en comptant les enfants), dont la plupart avaient subi des sévices rituels sataniques ou avaient une personnalité dissociée ! Nous nous étions regroupés pour travailler à hâter le retour du Seigneur pour Son Epouse, alors que, dans l’occultisme, notre travail était de lutter contre la volonté de Dieu pour l’Eglise, et de favoriser la venue de l’Antichrist. En tant que Chrétiens, nous priions les uns pour les autres, nous nous exhortions et nous nous conseillions mutuellement, alors qu’en tant que satanistes nous nous dominions et nous nous persécutions mutuellement.

En « travaillant à notre salut avec crainte et tremblement », nous avons souvent été contraints, par la Parole Vivante de Dieu, à enlever les poutres que nous avions dans nos propres yeux, alors que nous nous efforcions d’enlever les pailles dans les yeux de nos frères. Le Seigneur nous purifiait pour nous apprendre la repentance. C’était le Christ Vivant qui travaillait dans Son Corps, comme Il le faisait à Capernaüm avant Sa crucifixion, ou à Corinthe après la Pentecôte.

C’est ainsi que le Seigneur travaillait dans ma vie, moi qui étais l’un de Ses disciples. Peu à peu, mon Père Céleste me délivrait, littéralement, de la puissance morale et démoniaque du péché, par la Personne de Son Fils, Jésus de Nazareth ressuscité et vivant. Tout au long de ce processus, je ne cessais pas d’être émerveillé par la grâce et la puissance de Dieu, au travers de Son Fils Jésus-Christ.

Après dix-huit mois de dur labeur, je continuais toujours à avoir une personnalité multiple. Le Seigneur nous avait dit d’être hardis. J’avais appris à reconnaître que le seul véritable obstacle était moi-même. Non pas le moi intérieur spirituel caché, mais le moi extérieur conscient. Franchement, j’avais peur d’apprendre à quel point j’avais été mauvais et je l’étais peut-être encore. Aussi le Seigneur me fit-Il comprendre que je devais me regarder en face, et accepter d’être confronté à ce que je craignais le plus.

J’étais bien pire que ce que je pensais !

Dans ma pensée, je considérais les sévices rituels sataniques de la manière suivante : il s’agissait de gens extrêmement méchants, qui prenaient de gentils petits enfants pour en faire des satanistes. Je me trompais. Nous avions travaillé pendant dix-huit mois à décaper la surface. Mais, au-dessous, au cœur de ma personnalité humaine, il y avait bien la nature d’un sataniste ! En vérité, et aussi loin que je pouvais m’en souvenir, j’avais été endoctriné dans une culture digne de Sodome et Gomorrhe, dans une petite maison de brique du Texas occidental. Les sévices sataniques que j’avais subis ne changeaient rien au fait que je vivais déjà au sein d’une culture païenne « normale » ! Tout ce que j’avais vécu pendant ces premiers dix-huit mois de travail de délivrance n’était en fait qu’un moyen de protéger et de cacher la nature réelle de mon moi charnel véritable. J’étais à présent confronté au cœur du problème : j’appartenais à des générations de satanistes. Il s’agissait de bien plus qu’une possession démoniaque. Je touchais la réalité profonde de ma personnalité humaine. C’était le monde dans lequel j’avais vécu. J’étais le descendant historique d’ancêtres qui avaient tous pratiqué l’inceste, la violence et l’idolâtrie. En tant que tel, j’étais tout autant démonisé que le pire des Cananéens !

Mais, là encore, la grâce du Seigneur fut merveilleuse. Quoi que l’on ait fait, mon Dieu, mon Père Céleste, croit absolument en l’efficacité du Sacrifice de Son propre Fils sur la Croix, pour laver tout notre péché. Malgré le dégoût et la répulsion que j’éprouvais pour moi-même, cela ne changeait rien à l’amour et à la tendresse du Seigneur pour moi. Bien au contraire, cette tendresse et cet amour devinrent plus profonds, plus riches et plus puissants. Le Seigneur Jésus ne voulait pas appeler mon péché autrement que ce qu’il était. Il ne me permettait aucune excuse, et ne tolérait aucune irresponsabilité de ma part. Il n’avait pas besoin de diminuer la gravité de mon péché, car Son sacrifice était plus que suffisant pour l’effacer et me donner une vie nouvelle.

J’appris donc que le mal n’était pas la plus grande puissance de l’univers. A mesure que la grâce et la puissance de Dieu libéraient mes facultés, pour que je puisse entendre Sa voix et croire, je pouvais mieux comprendre la nature de Sa relation avec moi. Ce n’est que grâce à cet encouragement que j’ai pu continuer à regarder en face la vérité concernant ma vie, et persévérer sur le chemin de la délivrance.

Voici donc la structure de ma personnalité, telle que le Seigneur me l’a révélée. Il y avait tout d’abord, à la surface, un « bon moi » composé de mes diverses personnalités qui travaillaient, agissaient, étaient passées par le mariage et le divorce, et qui vivaient ensemble en se comportant de manière « chrétienne ». C’était aussi ce « moi » qui avait dû redécouvrir tout mon passé profond. Au-dessous de cette surface, il y avait ce que j’appellerai une « couche dissociative ». Elle était constituée des conséquences résiduelles de toutes les violences et de tous les traumatismes démoniaques que j’avais subis, et qui étaient destinés à renforcer mes multiples personnalités dissociées. C’était cette « couche » qui donnait beaucoup de mal aux divers thérapeutes qui s’étaient occupés de moi, qui croyaient avancer vers une solution, alors que le cœur du problème restait caché, sans être détecté. Au niveau le plus profond, se trouvait enfin le centre caché de ma personnalité humaine, dépositaire de toutes les choses abominables pratiquées par mes ancêtres au cours des générations passées. J’avais oublié que ce « centre caché » était complètement opposé à ce « bon moi » de surface que je croyais être ma vraie personnalité.

Certains prétendent que les hommes peuvent être définis par ce qui les limite ou les enchaîne, et je crois que cela est vrai. Le cœur de ma personnalité avait été marqué par mon attachement émotionnel et affectif aux êtres qui avaient joué le rôle le plus important dans ma vie. Mon identité originelle avait été façonnée par les liens affectifs tissés avec ceux qui m’étaient les plus proches.

Ma mère s’appelait Lula Vieta Pauline Russell Campbell. Elle est née en 1917 à Farmersville, au Texas, et est morte en 1977. Celui que j’ai connu comme mon père n’était pas mon vrai père biologique. Mon père véritable, l’homme que j’aimais et que j’appelais « papa », était Edouard Philippe de Rothschild. J’étais son fils naturel, appelé Philippe Eugène. Cet homme était mon père. Quant à moi, j’étais le fruit d’un inceste occulte, l’un des centaines de milliers de descendants, à la fois légitimes et illégitimes, de cette puissante dynastie financière et occulte.

Comment se passait ma vie dans cette famille ? Au cours de la plus grande partie de mon enfance et de mon adolescence, j’ai vécu avec mon père dans son domaine, en France. Je peux me rappeler comment il me parlait quand j’étais un jeune garçon. Je me rappelle son amour de la vie et sa passion pour tout ce qui était humain. Son dieu, c’était l’humanité. Il le croyait de toute son âme. Il pouvait parler pendant des heures des réalisations phénoménales de l’espèce humaine. Il m’emmenait dans sa bibliothèque et passait de longs moments à me parler des miracles accomplis par l’homme. J’aimais aussi la relation physique que nous avions. Il croyait fermement à la puissance émotionnelle de l’inceste. Dans sa culture, c’était quelque chose de « normal », qui était même digne d’admiration. Je l’écoutais, et il m’a transmis son goût intense pour le pouvoir, et même sa haine de Dieu. Cet homme se délectait à haïr Dieu, et moi, j’étais son fils naturel. Telle était la nature profonde de l’iniquité que j’avais héritée de mes ancêtres. Etant un descendant des Rothschild, je ne pouvais pas être plus habité par les démons !

Comment se peut-il donc qu’un enfant appartenant à une telle famille puisse devenir Chrétien ? Il faut savoir que les familles de satanistes ont ceci de particulier, à savoir qu’elles mettent leurs propres enfants au contact de l’Evangile, afin de pouvoir détruire par la suite tout ce qui fait la puissance émotionnelle d’une foi véritable. Je me rappelle comment mon père, conseillé par le Docteur Joseph Mengele lui-même, m’a conduit à Christ. (NDT : Le Docteur Joseph Mengele est ce fameux médecin nazi qui organisa l’élimination des Juifs dans les camps de la mort, et qui dirigeait les abominables expériences « médicales » pratiquées sur les prisonniers. Il est resté introuvable après la guerre).

Ses premières tentatives maladroites échouèrent souvent, ce qui lui valait les reproches acerbes de Monsieur le Docteur. Mais, un jour, il y parvint. Je compris ce miracle par lequel Dieu peut devenir notre Père. Mon cœur s’ouvrit ardemment à ce Dieu Saint, qui devint mon Père, mon « Abba ». Ensuite, mon père et le Docteur Mengele, par une perversion du message de l’Ecriture, me conduisirent à « mettre à mort le vieil homme » (notre nature humaine non régénérée, selon la théologie de l’apôtre Paul). Ils me firent effectivement passer par une mort clinique, et me « ressuscitèrent » par des moyens médicaux. J’avais tout juste l’âge tendre de deux ans. Puis ils me placèrent devant le « choix » d’aimer mon Père Céleste, qui m’avait conduit à la mort, ou mon père terrestre, qui m’avait ramené à la vie. Pendant longtemps, mon père a renforcé ces deux désirs contradictoires en moi : appartenir au Seigneur, ou appartenir à mon père terrestre. Il travailla ainsi à créer en moi une incroyable tension interne, entre ces deux liens affectifs diamétralement opposés. Il ne m’a pas permis de régler cette tension au niveau de ma personnalité. Ce fut le plus grand combat de ma vie, qui entraîna en moi un désordre émotionnel et psychologique de première magnitude. A ce conflit s’ajoutèrent par la suite des sévices programmés et un conditionnement soigneusement contrôlé de ma personnalité, à l’aide de techniques médicales sophistiquées. Tout cela finit par produire un véritable dédoublement de ma personnalité.

Ainsi, bien qu’étant réellement devenu Chrétien, après avoir ressenti la merveilleuse expérience de la présence du Saint-Esprit en moi, et après avoir reçu la vie éternelle en Christ, on me priva aussitôt, délibérément, de ces réalités glorieuses, qui ne me furent plus disponibles pour fonder le développement de ma personnalité. Après avoir réellement expérimenté mon identité de Chrétien, je fus aussitôt endoctriné à nouveau dans la culture satanique. Les sévices rituels que je subis par la suite devaient permettre de construire un édifice entièrement satanique sur ce fondement chrétien !

J’étais présent quand mon père est mort en 1988. J’ai reçu sa puissance, et il me confia la mission de poursuivre mon destin dans la grande conspiration familiale. Comme les autres enfants de la dynastie des Rothschild, je jouai un rôle essentiel dans la révolte de ma famille contre Dieu. Lorsque je regarde les nouvelles à la télévision, je suis étonné de voir tant de visages familiers occuper le devant de la scène dans tous les domaines de la politique, des arts, de la finance, de la mode et des affaires. J’ai grandi avec tous ces gens, et je les rencontrais dans des endroits où nous pratiquions nos rituels sataniques, ainsi que dans les « centres de puissance ». Financiers, artistes, membres des familles royales, et même Présidents et Chefs d’Etats, tous étaient des gens à la personnalité dissociée, qui travaillent et conspirent aujourd’hui pour introduire l’humanité dans un Nouvel Ordre Mondial, où l’être humain occupe la place la plus élevée, et Dieu n’est qu’une abstraction sans visage. Toutes ces personnes avaient, comme moi, subi des sévices rituels sataniques qui avaient dissocié leur personnalité. Comme les centaines de milliers d’autres enfants biologiques de ma famille occulte, j’avais ma place et ma fonction au sein de notre projet familial de contrôle du monde. Mes efforts, comme ceux de ma famille, tendaient constamment à recruter un membre de la noblesse européenne de la famille des Habsbourg, pour lui faire occuper la première place à la tête de l’humanité, place qui n’est autre que celle de l’Antichrist de la Bible.

Alors que d’autres membres de ma famille étaient chargés d’infiltrer le gouvernement, les universités, les milieux économiques et artistiques, la place qui m’avait été assignée se trouvait au sein de l’Eglise, Corps de Christ. Je devais être un centre de puissance spirituelle, et contrôler l’activité satanique dans l’Eglise. Toute ma vie, j’avais été en contact avec des personnes qui faisaient partie de l’Eglise, tout en canalisant et diffusant la puissance satanique du Faux Prophète et de l’Antichrist, par l’intermédiaire de la famille Rothschild. Dès mon enfance, j’avais été consacré et formé à la tâche vitale qui consistait à garder soigneusement le contact avec la puissance spirituelle ancestrale du Faux Prophète et de l’Antichrist. Nous tous, qui étions nés dans des familles de satanistes, et qui avions été formés pendant des dizaines d’années pour exercer cette influence dans l’Eglise, nous étions tous en contact au sein d’une église locale. Notre objectif était de nous servir de l’Eglise, Corps de Christ, comme moyen de manifester le Faux prophète et l’Antichrist. Etonnant !

Il y a dans l’Eglise beaucoup de Chrétiens à la personnalité dissociée, qui occupent de semblables positions spirituelles occultes, et qui travaillent pour le Nouvel Ordre Mondial satanique. Je représentais « l’étoile du matin » de Lucifer, infiltrée dans l’Eglise. J’étais le représentant de tous les autres satanistes qui étaient en relation avec moi, et qui constituaient ensemble cette « étoile du matin ». Dans l’Eglise, leurs esprits étaient présents en moi. J’étais donc, dans le Corps de Christ, un simple être humain, mais aussi un centre spirituel d’énergie satanique collective. J’avais été formé pour cela par toutes sortes de rituels, et j’étais habité par de puissantes légions d’esprits méchants.

Ce sont les Rothschild de ma famille qui m’ont formé pour occuper cette position spirituelle occulte, en tant « qu’étoile du matin ». Tout cet édifice satanique était construit sur le fondement de mon expérience initiale de Chrétien ! Extérieurement, j’étais un faux Chrétien, programmé pour être hyper pieux, hypocrite et super spirituel. Mais, en tant que sataniste appartenant à la famille Rothschild, j’avais dû quand même passer par une réelle expérience d’acceptation de Jésus-Christ comme mon Seigneur, à l’âge tendre de deux ans et quatre mois. C’est cela qui formait le fondement de ma personnalité.

Toutefois, c’est justement cette expérience qui fut cruciale dans ma délivrance, ainsi que dans ma vie de Chrétien. C’est ma conversion à Christ qui représentait tout de même l’événement fondamental de ma vie. Par la suite, on m’avait délibérément privé des bénéfices de cet événement et de mon identité véritable. On m’avait empêché de laisser ma foi chrétienne se manifester dans mon comportement. J’avais donc perdu l’élément moteur le plus important de ma personnalité.

Je me demande si ma délivrance aurait été plus rapide, si ceux qui m’ont conseillé s’étaient d’abord occupés de mon identité biologique et affective, en tant que Rothschild, et de ma conversion à Christ lorsque j’étais enfant, avec tous les événements qui avaient accompagné cette conversion. Car ces éléments représentaient les facteurs initiaux qui avaient été la cause de la dissociation de ma personnalité. Si nous avions résolu ce problème de base, je crois que ma personnalité dissociée aurait été privée de tous les éléments démoniaques, psychologiques et biologiques qui l’avaient constituée, et que ce système démoniaque se serait pratiquement effondré.

Mon expérience est loin d’être unique. Tous ceux qui sont passés par une délivrance similaire sont passés par des expériences identiques. Nous avons tous reçu Christ dans notre enfance, puis nous avons été soumis à d’énormes conflits affectifs, partagés entre notre attachement à Dieu et notre attachement à nos parents. Ce conflit a entraîné une fracture, une dissociation de notre personnalité. Cela a abouti à nous faire envahir par des légions de mauvais esprits. Ce sont les personnalités multiples créées à la suite de cette dissociation qui ont été utilisées par Satan. Par la suite, de nouvelles personnalités furent créées, pour former tout un système psychologique complexe au service du Malin.

Pour les Rothschild, comme pour Satan lui-même, j’en suis certain, cette manière d’agir traduisait la perfection de l’ironie et du sadisme démoniaques. Il y a une forme de génie satanique dans le fait d’utiliser des Chrétiens pour travailler à la manifestation de l’Antichrist ! En infiltrant tout le Corps de Christ, par ses serviteurs voués à l’occultisme, Satan a été en mesure de générer les forces spirituelles et sociologiques requises pour instaurer le règne du Faux Prophète et de l’Antichrist. Une telle conspiration empêche aussi le Corps de Christ de croître à la mesure de la stature parfaite de Christ, et de satisfaire pleinement le cœur de Dieu à l’égard de Son peuple. Ce sont toutes ces infiltrations sataniques, à l’intérieur comme à l’extérieur du Corps de Christ, qui sont la source de l’énergie démoniaque, des hérésies, et de toutes les actions qui vont aboutir à la grande apostasie annoncée dans 2 Thessaloniciens 2 :3. C’est alors que se manifestera l’Antichrist, le fils de la perdition.

A l’intérieur de toutes les dénominations historiques, dans le Mouvement Œcuménique, dans le Mouvement de la Parole de Foi, dans certaines parties du Mouvement Vineyard, et tout particulièrement dans les hérésies charismatiques transmises au sein du « renouveau spirituel » chez les Méthodistes et les Presbytériens (parmi bien d’autres), dans toutes les pratiques « chrétiennes occultes » des mouvements qui recherchent « l’unité de l’Eglise par les signes, les prodiges et les miracles », dont le ministère hérétique d’Oral Roberts a été l’initiateur, partout Satan a réussi à séduire et à se faire adorer comme dieu.

Les visions et les messages proclamés par tous ces « ministères » ne sont que les projections démoniaques d’esprits séducteurs, qui s’expriment par la bouche de tous ces faux prophètes. Leurs miracles ne sont que les actes produits par des sorciers qui ne connaissent ni le Père, ni le Fils. Dans Matthieu 7, Jésus a parlé de ces faux prophètes, en disant :

« Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :22-23).

Quelle que soit la sincérité des personnes qui suivent ces mouvements, quel que soit le caractère sublime, merveilleux et extatique des expériences qu’ils peuvent vivre, ces mouvements ne viennent pas de Dieu. Si le jugement commence par la maison de Dieu, c’est qu’il y a de bonnes raisons à cela. Satan a utilisé les sévices rituels occultes, et le phénomène de la dissociation de la personnalité, pour infiltrer l’Eglise par ses faux prophètes, accompagnés de leurs faux dons spirituels. Le diable a pratiquement réussi à s’emparer de l’Eglise et à la garder en otage pour servir ses intérêts, comme un pirate de l’air s’empare d’un avion de ligne.

Ainsi, non seulement tous les domaines de la politique, de la vie sociale et de l’économie sont prêts à recevoir l’Antichrist, mais ceux de la religion et de la vie spirituelle le sont également, y compris dans l’Eglise visible de Christ.

Le tableau d’un monde qui se dirige vers l’Enfer, entraînant avec lui l’Eglise, est un tableau plutôt morne et décourageant. Mais la Bible est parfaitement claire à ce sujet : la période qui précède immédiatement le retour de Jésus-Christ correspond à ce tableau qui est sous nos yeux. Si vous croyez que l’Eglise véritable sera autre chose qu’un faible reste fidèle au milieu de la violence et de profondes ténèbres, vous vous trompez lourdement, et vous ne savez pas lire les Ecritures.

Le Seigneur Dieu sait ce qu’Il fait. Son omniscience, et la grâce qui coule de Son Etre, sont plus que suffisantes pour que Sa véritable Eglise persévère dans la foi et supporte une telle puissance de mal. Ma vie en est une preuve vivante. Que pourraient donc signifier ma délivrance, et celle d’autres personnes comme moi, délivrances opérées dans une si petite église, si ce n’est que Jésus-Christ est Vivant et agissant aujourd’hui ? Et qu’Il a décidé, dans Sa grâce souveraine, d’accorder les richesses incompréhensibles de Christ aux paralytiques, aux boiteux, à ceux qui sont méprisés et dont la vie a été fracassée, afin de faire de nous le peuple de Son alliance, « et que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd’hui par l’Eglise la sagesse infiniment variée de Dieu » (Ephésiens 3 :8-10).

La victoire complète n’a pas été obtenue par le simple fait de venir à bout des liens démoniaques et dissociatifs provenant de cette conspiration satanique. Je crois que la joie véritable éprouvée par notre Père, lorsqu’Il nous a conduits à nous débarrasser de nos problèmes et à accomplir une telle tâche, Lui a été donnée par le fait que c’est Lui-même qui nous a donné cette victoire morale sur Satan et ses puissances maléfiques, grâce à notre relation avec notre Père Céleste, et à nos relations mutuelles. Cette victoire morale peut se constater dans l’amour que nous éprouvons les uns pour les autres, au sein de notre petite assemblée.

Les obstacles sont certes formidables quand il s’agit d’être libéré de nos racines profondément démoniaques, et de continuer à être fidèle au Seigneur au milieu d’un monde qui court vers l’Enfer. Mais tout cela en vaut la peine. Car notre Père nous a fait sortir des marécages où nous nous enfoncions, pour former des disciples qui, dans leur vie personnelle comme dans leurs relations mutuelles, ont fait subir à Satan une défaite morale et spirituelle. Dans ce combat, à la fois personnel et collectif, le Seigneur est en train d’accomplir Son désir : « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, – moi en eux, et toi en moi, -afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé » (Jean 17 :21-23).

A cause du fractionnement de ma personnalité, je n’avais jamais pu entrer dans une vie chrétienne réelle, ni dans la volonté de Dieu pour moi. Par la grâce de Dieu, j’y suis maintenant entré, et j’ai choisi de vaincre le mal en moi. « Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apoc. 21 :7). En dépit des manipulations et de la trahison dont j’avais été la victime, la décision de faire confiance à Jésus-Christ, décision que j’avais prise dans ma petite enfance, était la bonne. Je suis un être ordinaire. En tant que Chrétien, je ne suis pas un surhomme. Il y a des gens dans notre petite assemblée, et dans d’autres, qui ont fait preuve de plus grandes qualités de persévérance, de courage, d’honnêteté et d’humilité. Il y a bien d’autres Chrétiens, à la personnalité dissociée ou non, qui, en répondant à l’appel de Jésus à être Ses disciples, ont été conduits à des profondeurs extraordinaires de souffrance et d’amour pour le Nom de Jésus-Christ. Le monde n’est pas digne de tels Chrétiens.

Toute ma vie, le Seigneur m’a appelé à Lui faire confiance et à Lui obéir, comme Il appelle tout homme à le faire. Comment pourrais-je Lui dire : « Non ! » Le Fils de Dieu notre Père, dans Sa grâce, m’a « emprisonné » et m’a gardé captif. C’est parce qu’Il a revendiqué ma vie que j’ai pu garder suffisamment le sens des réalités pour croire qu’Il existait vraiment, que je Lui devais ma vie et l’amour, et que Sa grâce dépassait tout ce qui avait jamais pu exister.

Traduction Latrompette.net

Source (page 42): http://www.fichier-pdf.fr/2012/11/24/ritual-abuse/

Trouvé sur: http://www.latrompette.net/post/A176.temoignage_illuminatus.htm

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