Une activiste allemande contre la pédophilie incarcérée en France (RRR, 17 Novembre 2012)

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Communication pour l’Allemagne.
Dernière version actualisée à mettre à la traduction, à la place de celle sur les sites en ce moment.

A adresser aux destinataires suivants :
- Organismes allemands de Défense des Droits de l’Homme
- Ministère des affaires étrangères
- Ambassade de France
- Chancelière (avec lettre introductive de bienséance)
- Agence de presse nationale
- « Reuters » et autres journaux

Affaire Janett Seemann
Une activiste allemande contre la pédophilie européenne en réseau incarcérée en France

Une citoyenne allemande est détenue depuis le mardi 23 octobre 2012 par les autorités françaises, dans un contexte obscur.
Il s’agit de Janett Seemann, 33 ans, fitness-trainer et conseillère en nutrition de profession, activiste contre la pédophilie et enquêtrice indépendante.
Elle s’est notamment fait connaître avec un reportage indépendant amateur réalisé il y a quelques années sur «l’ affaire dite des « CD ROM de Zandvoort », et la vie de l’activiste flamand à l’origine du scandale étouffé, Marcel Vervloesem.
Suite à son enquête, réalisée avec son compagnon également activiste, Janett Seemann effectua des interventions poignantes relayées en vidéo sur Internet.
Elle implorait à l’aide en faveur des centaines de milliers d’enfants, victimes attestées d’un réseau jamais démantelé, pour une affaire effroyable de viols, tortures et mises à mort d’enfants.
Affaire dénoncée par Marcel Vervloesem qui fut persécuté à la suite de son enquête activiste, et qui fut classée sans suite dans tous les pays d’Europe concernés.
Les saisines effectuée en courrier et relayées en messages-vidéo sur Internet, de la Chancelière Angela Merkel et du Pape Benedict XVI, furent laissées lettres mortes jusqu’à aujourd’hui.
Aujourd’hui, Janett Seemann est incarcérée en France, subissant une accusation grave, qui apparait comme une manipulation des autorités concernées.

Le contexte de l’affaire :
Janett Seemann est depuis plusieurs années la compagne de Stan Maillaud, ancien gendarme connu en France pour son engagement – très controversé par les autorités – contre les réseaux pédophiles.
Ce français d’une quarantaine d’année, leader d’un mouvement appelé le RRR, Ralliement des Résistants pour la Révolution, fait l’objet d’un mandat d’arrêt suite à une condamnation à un an de prison ferme pour « soustraction de mineur ». Après avoir été incarcéré trois semaines en préventive pour cette accusation, Stan Maillaud refuse, depuis 2007, de se soumettre à la justice de son pays.
Il affirme être aux prises avec ce qu’il qualifie « d’imposture judiciaire », et même « d’imposture politique ». Depuis cet épisode, le couple effectue enquêtes indépendantes et interventions sur Internet pour dénoncer l’existence des réseaux criminels pédophiles protégés, selon lui, par les autorités.
C’est donc par défaut que Stan Maillaud a été condamné par en 2009 à un an de prison ferme pour ladite accusation de « soustraction de mineur ».
L’activiste français était donc en cavale depuis courant 2007 jusqu’au 22 septembre 2012, jour où, pris en chasse par des gendarmes après un contrôle routier, il n’aurait plus réapparu.
Le contexte de cette disparition est étrange. Il apparaît que le couple d’activistes, Stan Maillaud et Janett Seemann, faisaient à ce moment des enquêtes clandestines sur des affaires de violences sexuelles sur mineurs non reconnues par la justice française, du moins de leur point de vue d’activistes.
Janett Seemann, avant d’être, elle aussi, arrêtée le 23 octobre dernier dans des circonstances troubles, avait réuni des dizaines d’activistes de plusieurs pays d’Europe. Cela pour dénoncer publiquement le comportement complice des autorités françaises vis-à-vis des réseaux pédophiles. Et exiger surtout que son compagnon « lui soit rendu ».
C’était le samedi 20 octobre dernier à Amancey ( région du Doubs vers Besançon) où Janett Seemann faisait une conférence de presse devant une assemblée d’une soixantaine de personnes, et une caméra de France 3 Télévision. Des hauts gradés de la gendarmerie étaient présents mais assuraient, interviewés par les journalistes de la presse officielle, n’avoir pas réussi à rattraper l’ancien gendarme fugitif.
Pourtant, pour Janett Seemann ça ne faisait aucun doute : Stan Maillaud avait bel et bien été arrêté mais serait maintenu au secret. En effet, ce fameux samedi 22 septembre, d’importants moyens avaient été déployés pour traquer l’activiste. Mais curieusement, la presse locale n’en avait rien relaté avant que Janett Seemann n’alerte les milieux activistes.
Une manifestation publique pour dénoncer un réseau pédophile impuni :
Le jour de cette manifestation citoyenne à Amancey, colonel Burlet de gendarmerie déclarait également devant la caméra de France 3 ne pas comprendre non plus les allégations portées par Janett Seemann, concernant notamment un réseau pédophile local et impuni. D’après l’activiste allemande, il y aurait au cœur du problème une jeune fille de vingt ans actuellement victime de ce réseau, et en danger de mort au titre de témoin gênant.
Les accusations publiques de Janett Seemann lors de sa conférence, avec son camarade activiste Jérémy Lehut, furent d’une gravité troublante : Elle affirmait que c’était dans le cadre d’une enquête clandestine effectuée sur un réseau pédophile de la région du Doubs qu’ils étaient venus, avec Stan Maillaud, à Amancey dans deux véhicules, le 22 septembre dernier. Plus qu’une enquête, ce devait surtout être une tentative de récupération d’une jeune victime majeure, témoin menacé de mort ! Tentative avortée, car ce fut à cette occasion que le véhicule dans lequel était son compagnon Stan Maillaud, fut « inopinément » bloqué par deux véhicules de gendarmerie. Janett Seemann était quant elle à bord de l’autre véhicule, à quelques mètres de là.
C’est là que Stan Maillaud fut vu pour la dernière fois, prenant la fuite en courant, poursuivi par de nombreux gendarmes.
Au cours de son discours, Janett Seemann affirmait que le réseau en question était composé de notables de la région protégés par les autorités locales. La jeune fille, que les activistes étaient venus rencontrer le samedi 22 septembre dernier en vue de la secourir, serait prostituée par sa mère et son beau-père pour le compte du réseau, depuis qu’elle est enfant.
Aux dires de Janett Seemann, la jeune fille aurait été formellement identifiée, depuis l’incident, par les criminels du réseau comme étant un témoin les mettant en péril. L’activiste allemande en veut pour preuve le fait que les gendarmes seraient venus trouver le dit témoin deux jours après la chasse à l’homme lancée contre Stan Maillaud dans la région d’Amancey : D’après une communication survenue par la suite entre les activistes et leur précieux témoin, les gendarmes auraient cherché à intimider la jeune fille, lui racontant que l’activiste Stan Maillaud était un assassin en cavale.
Cette allégation n’a du reste pas été démentie par les gendarmes.
L’histoire est sordide. La jeune femme n’aurait jamais été prise au sérieux par les gendarmes locaux et serait au secret, elle aussi depuis les dénonciations publiques de Janett Seemann.
La jeune victime serait, depuis la conférence du samedi 20 octobre dernier, entre les mains des autorités françaises qui affirment du coup, donner une suite à l’affaire.
En effet, la semaine suivant la conférence de presse de Janett Seemann, de nombreuses arrestations ont été effectuées. Dont la sienne et celle de trois autres activistes de son groupe. Un réseau d’origine serbe, effectuant le trafic de jeunes filles, aurait également été démantelé.
Mais les équipes internationales d’activistes ont crié au scandale, affirmant qu’il s’agissait d’un contre-feu qui protège le réseau dénoncé par Janett Seemann. Les activistes dénoncent même une stratégie de confusion, affirmant qu’un couple de parents qui se battaient pour récupérer leurs enfants se sont subitement retrouvés dans le rôle d’accusés, et sous les verrous.
Un piège tendu par les autorités :
La dernière fois que Janett Seemann donnait signe de vie, c’était le mardi 23 octobre dernier. Elle quittait les équipes venues la soutenir à Amancey pour se rendre à Besançon et rencontrer la jeune fille victime, le témoin en danger.
Janett Seemann aurait reçu un appel téléphonique ce mardi matin : le témoin lui demandait de venir la retrouver à Besançon assurant ne vouloir parler qu’à elle.
Selon les dernières personnes à avoir vu Janett Seemann ce jour-là, elle redoutait un piège tendu par les gendarmes, ou pire, le réseau lui-même.
Mais Janett Seemann décida de se rendre malgré tout à ce curieux rendez-vous, forte de sa conviction de ne rien avoir à se reprocher, et déterminée à prendre tous les risques pour sortir le témoin de sa dramatique situation.
Janett Seemann et Jérémy Lehut, l’activiste français qui l’accompagna pour la protéger, tombèrent effectivement dans un piège.
Après deux jours d’une disparition qui inquiéta tous les amis de la jeune activiste allemande, un article de presse révélait qu’elle et le jeune activiste qui l’accompagnait étaient en garde à vue à Besançon.
Pour les observateurs les plus objectifs, le procédé des autorités françaises choque et attise les soupçons les plus sérieux sur leur intégrité, et surtout leur réelle intention. Également sur leur rôle réel dans ce que dénonce justement Janett Seemann. Les gendarmes ont attendu la fin du meeting et attirée Janett Seemann loin des équipes internationales d’activistes pour l’arrêter froidement. Ce malgré la parole du Colonel Burlet de gendarmerie de ne pas l’inquiéter…
Plus tard, de nouvelles précisions faisaient état du transfert des deux activistes dans la prison de Saintes, une petite ville située à l’autre bout de la France, vers la côte atlantique.
Janett Seemann et son camarade activiste français Jérémy Léhut sont accusés « d’association de malfaiteurs avec objet de commettre un kidnapping ». Entre temps, d’autres activistes pour la protection de l’enfance seraient venus discrètement remplir les cellules, accusés de faire partie eux aussi de cette association de « malfaiteurs ».
L’accusation est particulièrement sérieuse et justifierait, d’après les autorités, l’incarcération directe de Janett Seemann et de ses amis, en préventive. Pour les activistes qui apprennent la nouvelle, il s’agit de représailles dignes d’une dictature. Ceux-ci s’attendent tous plus ou moins à faire partie de ce qu’ils qualifient de véritable « rafle », dénonçant à leur tour un coup monté, probablement initié au plus haut niveau de l’institution judiciaire française.
Un coup monté qui ferait d’une pierre deux coups ; détourner l’attention du public pour protéger le suspecté réseau du Doubs, et neutraliser Janett Seemann et ses amis activistes.
D’un point de vue parfaitement objectif, l’effet constatable de cette « opération judiciaire » reste celui dénoncé.
Les activistes français, avec le soutien actif d’un député belge Laurent Louis, s’organisent pour défendre les activistes incarcérés, maintenant une pression formelle par le biais d’internet.
Incarcérée pour avoir mené des enquêtes citoyennes ?
Car, si Janett Seemann se retrouve en prison, son compagnon Stan Maillaud n’est pas réapparu.
Si la presse traditionnelle se désintéresse totalement des dénonciations de Janett Seemann, ne faisant que des entre filets discrets et orientés, quant à son incarcération, les activistes internationaux pour la protection de l’enfance et la lutte contre la pédophilie en réseau tentent toujours, le choc encaissé, de faire éclater la vérité.
De premiers éléments concernant l’enquête interdite du couple d’activistes apparaissent sur la toile, ça et là.
Ces éléments mettent en évidence la réalité d’un véritable procès d’intention intenté à Janett Seeman, à son compagnon porté disparu et à leurs amis, pour justifier des dernières mesures privatives de liberté appliquées sans état d’âme contre le petit groupe.
Le projet de « kidnapping » est mis en avant par les enquêteurs français :
Cet été, jusqu’à début septembre d’après les accusateurs, un projet de kidnapping aurait été commandité par une mère privée de ses trois enfants par décision judiciaire. Une mère qui aurait tenté de dénoncer les viols subis par ses enfants de la part de leur père et de leur grand-mère paternelle, et qui aurait été déclarée sujette à des délires paranoïaques.
Il est affirmé que Sandrine Gachadoat, la mère des trois enfants placés chez leur père, qui habite à Montendre chez ses parents, serait rentré en contact avec les activistes Janett Seemann et Stan Maillaud pour obtenir d’eux qu’ils effectuent le kidnapping de ses enfants.
Effectivement, il y a eu contact entre ces trois personnes, au moins à deux reprises. Au début et à la fin de l’été 2012. Et effectivement, il y aurait eu une activité clandestine de la part du couple autour de la famille de Montendre : une mise sous surveillance. Et il y aurait même eu une prise de contact entre les activistes et les enfants de Montendre à la troisième semaine du mois d’aout.
Les traces de cette surveillance et de cette prise de contact apparaîtraient sur un cahier abandonné par Stan Maillaud lors de sa fuite du 22 septembre, à l’autre bout de la France, environs un mois après ce contact avec ces trois enfants, rappelons-le.
Pour une justice impatiente de neutraliser le couple d’activistes, c’est là la preuve formelle de la préparation d’un projet de kidnapping. Qui justifierait l’incarcération de Janett Seemann.
Seulement voilà ; les éléments publiés au fur et à mesure sur la toile par les activistes – encore libres – font état d’une toute autre réalité :
Janett Seemann et Stan Maillaud avaient des activités d’enquêteurs, certes clandestines. Des interviews de mamans apparemment brimées par la justice française dans le cadre de problèmes liés à la pédophilie et au sort de leurs enfants, réalisés par Stan Maillaud, font en ce moment surface sur Internet. Le principal site qui relaye ces informations en diffusant ces travaux interdits est http://www.pedopolis.com, site qui dispose d’un programme de traduction automatique en de nombreuses langues pour les textes écrits.
Parmi ces « enquêtes clandestines », celle sur une famille vivant à Montendre. Effectivement. Ville faisant partie de la juridiction de Saintes, le tribunal qui maintient Janett Seemann et ses amis en détention.
La mère de famille, Sandrine Gachadoat, a effectivement été en relation avec le couple d’activistes l’été dernier. Mais elle a en fait été interviewée par Stan Maillaud, vraisemblablement dans le cadre d’une grande enquête menée par lui dans toute la France.
Cette interview fait partie des publications tout dernièrement effectuées sur Internet par les équipes d’activistes français, après l’incarcération de Janett Seemann, au milieu de plusieurs autres interviews du même type et du même auteur.
Le thème qu’elles ont en commun est toujours le même : l’intervention des autorités pour retirer la garde d’enfants au parent qui saisit celles-ci dans le cadre d’une suspicion d’agressions sexuelles commises par un conjoint.
Aujourd’hui, cette mère, Sandrine Gachadoat est elle aussi incarcérée à Saintes, à nouveau, et au titre de « commanditaire d’un projet de kidnapping ».
Seulement, les nouveaux éléments diffusés par les proches de Stan Maillaud et de Janett Seemann mettent en lumière la forte probabilité qu’il ne s’agisse que d’un véritable procès d’intention.
Si le couple d’activistes a effectivement effectué une surveillance cet été de la famille de Montendre, jusqu’à prendre contact secrètement avec les enfants de Sandrine Gachadoat, ce qui est confirmé par une vidéo, ce serait uniquement dans le cadre de leur enquête et à titre de vérification.
Relevons cet argument amené par les activistes : si le couple d’enquêteurs indépendants avait projeté l’enlèvement des trois enfants de Montendre, pourquoi avoir pris contact avec ceux-ci, et filmé la rencontre, au risque d’alerter les adultes ayant la garde des enfants ?
Et comment se fait-il que les autorités soutiennent avoir « interrompu l’action en cours », alors qu’ils ont interpellé en fait Stan Maillaud envions un mois après cette rencontre, à l’autre bout de la France, alors qu’il effectuait avec Janett Seemann une nouvelle enquête sensible ?
D’une part il y a une incohérence flagrante dans l’accusation reposant justement sur cette histoire de contact pris avec les « cibles » de « l’association de malfaiteurs », mais en plus il y a un sérieux décalage dans le temps qui tente à prouver que, si projet de rapt il y avait eu, celui-ci aurait été abandonné. Sans faire de procès d’intention aux activistes, cela tente simplement à prouver qu’ils n’ont pas pris contact avec les enfants en vue de les enlever, et qu’ils ont vaqué à d’autres projets après les avoir rencontrés.
Manipulation de la part des accusateurs ?
Seulement, du côté de l’accusation, au lieu de reconnaître ce décalage dans le temps, on affirme que l’activiste a été interrompu dans son projet de kidnapping pas les gendarmes, et que c’est à cette occasion qu’il a pris la fuite, et disparu !
La confusion est semée volontairement par les acteurs judiciaires qui vont donc jusqu’à mentir pour donner corps à leur accusation ! Les faits, graves, sont bien là.
Car ce 22 septembre 2012, ça n’est pas le « projet de kidnapping » des « malfaiteurs associés » que les gendarmes ont interrompu ; mais une opération de sauvetage d’une victime majeure relatif à un autre dossier que celui incriminé, qui lui remontait déjà à plusieurs semaines, et se situait de l’autre côté du pays.
Cette affaire-ci, de réseau d’Amancey dans le Doubs, a d’ailleurs donné lieu à un rebondissement éloquent, pourtant passé sous silence par la presse française et les accusateurs.
Tout dernièrement, suite au bruit généré par Janett Seemann lors de sa manifestation du 20 octobre à Amancey, une personne a été incarcérée : il s’agit du beau-père de la jeune victime que l’activiste allemande était venue secourir avec son compagnon Stan Maillaud et Jérémy Léhut.
Les gendarmes auraient, entre temps, donné enfin du crédit aux déclarations de la jeune victime témoin de 20 ans, qui subissaient les pires sévices depuis qu’elle a six ans.
Jamais jusque-là, la malheureuse victime n’avait été prise au sérieux par les gendarmes. D’où l’intervention de Janett Seemann, Stan Maillaud, et Jérémy Léhut, le jeune activiste qui suivait le dossier depuis des mois.
Les activistes qui suivent l’affaire réclament déjà que les clients de ce beau-père proxénètes, tous ceux qui appartiennent à ce réseau depuis au moins une quinzaine d’années, soient eux aussi identifiés et traînés en justice. Les activistes mettent en garde contre ce qu’ils appellent la « stratégie du fusible », en cas d’éclatement d’une affaire : stratégie crapuleuse qui, selon eux, interviendrait en dernier ressort pour protéger les réseaux pédocriminels qui sévissent en France.
Un des « malfaiteurs associés » libéré, mais appel rejeté pour Janett Seemann
L’existence de l’activisme contre la criminalité pédophile semble donc avoir une certaine légitimité en France, ce que bien évidemment ne veulent pas reconnaître les autorités, bien embarrassées.
Au contraire, elles maintiennent la pression en venant, ce jeudi 15 novembre 2012, de rejeter l’appel que Janett Seemann avait déposé contre la mesure de sa mise en détention provisoire.
Curieusement, deux jours avant, son camarade activiste Jérémy Léhut, pourtant accusé de faire partie de l’association de malfaiteurs, a été relâché. La presse explique qu’il s’agit d’un garçon immature et « trop idéaliste ». Bref, que lui ne serait pas un danger public bien que faisant partie de « l’association de malfaiteur », comparée à Janett Seemann qui elle, doit rester aux fers.
Cette libération a naturellement été accueillie avec le plus grand soulagement par les proches de Jérémy Lehut. Mais également de tous les partisans, de plus en plus nombreux, du couple leader de l’activisme anti réseau pédocriminel.
Pour ces innombrables partisans, la preuve vient donc d’être faite de l’acharnement judiciaire sur Janett Seemann, en l’occurrence.
Pour les observateurs plus objectifs, on notera qu’il semble qu’en France, on incarcère d’abord et on discute après… …faisant alors tomber un doigt sur celui qui va être relâché ou non dans un tirage au sort à huis clos aux motivations trop confidentielles. Sans complexe, puisque les magistrats qui décident de telles mesures carcérales, dans le cas où celles-ci étaient déclarées abusives ultérieurement, n’ont aucune sanction disciplinaire et encore moins pénale à redouter.
Donc, pour les « amis de Stan Maillaud » du nom d’une association activiste en cours de création, la mesure de détention « préventive » de Janett Seemann n’est qu’une « manœuvre terroriste » : une mesure à titre de représailles ou de pression, destinée à faire sortir le loup du bois.
Car pour les acteurs judiciaires, qui affirment n’avoir jamais arrêté Stan Maillaud – cet ancien gendarme devenu « chasseur de pédophile d’après France 3 » – et ne pas le détenir au secret ni en internement psychiatrique, celui-ci serait toujours en cavale, donc.
Quoi qu’il en soit, force est de reconnaître que l’incarcération de Janett Seemann semble constituer une violation sérieuse des textes européens relatifs aux Droits de l’Homme.
Car nous devons préciser que de telles mesures de privation de liberté rentrent dans un cadre exceptionnel : D’une part, l’autorité judiciaire doit justifier d’une absolue nécessité. D’autre part, cette absolue nécessité doit s’inscrire dans le cadre d’une infraction particulièrement grave, « déjà » attestée, malgré le fait qu’il n’y ait pas encore eu de procès. Point de Droit qui gêne de nombreux intervenants et observateurs internationaux depuis des années.
Notons que la France a d’ailleurs déjà été condamnée à maintes reprises par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour avoir abusé de ce cadre de mise en détention provisoire.
Si la justice française bafoue les Droits de l’Homme de Janett Seemann, l’activiste allemande au casier judiciaire absolument vierge, cette justice ne semble effectivement pas en mesure de contredire le fait que la jeune femme n’avait pas projeté de kidnapping en réunion, cet été dernier. Un kidnapping qui n’a pas eu lieu, pas même une tentative. La justice française ne peut pas nier que les activités sur lesquelles elle s’appuie pour maintenir Janett Seemann en détention, sont des activités d’enquêtrice indépendante, reconnues, et appréciées par des milliers d’internautes internationaux. Attestées par des faits et des éléments précis et indéniables en l’occurrence, concernant la période dite de « prévention de l’infraction », c’est-à-dire la période à laquelle l’infraction « si grave » aurait été commise…
Affaire d’Etat et incident diplomatique : la fin d’une omerta ?
Les faits, superposés aux accusations, ne sont aucunement en faveur des acteurs judiciaires français concernés. Les faits démontrent l’existence d’une grande enquête citoyenne réalisée par le couple d’activistes, preuves à l’appui. Ils démontrent également, ce qui est plus grave en l’occurrence, une volonté de ne pas kidnapper les enfants de Sandrine Gachadoat, la mère de famille du coup incarcérée elle aussi au titre de « commanditaire » du projet de kidnapping. Les faits et éléments matériels existants attestent d’une volonté de Janett Seemann d’entendre, voire d’interviewer clandestinement, au maximum, les trois enfants de Sandrine Gachadoat. Ce, au risque d’être par la suite « découverts », paramètre que tout individu doté d’un minimum de faculté intellectuelle ne peut pas ignorer, s’il entend projeter un kidnapping des sujets de leur enquête..
Les éléments attestent également du fait que la relation entre Janett Seemann, ses complices, et la mère de famille, n’étaient aucunement celle entre un commanditaire et des « hommes de mains ». A preuve ces vidéos prises de Sandrine Gachadoat en caméra cachée, par les deux activistes, au retour de leur enquête de cet été. Ils mettaient en doute la véracité des accusations de leur interlocutrice, ce qui témoigne en outre d’une parfaite objectivité dans leur enquête.
Surtout, et c’est bien plus préoccupant aujourd’hui pour les autorités françaises : toute l’histoire met en lumière un climat effectivement très troublant, concernant l’attitude des acteurs judiciaires dans le cadre de certaines affaires, en particulier. Climat mis en lumière justement par les investigations des activistes Stan Maillaud et Janett Seemann.
Leurs travaux d’enquête tendent à démontrer l’existence d’un réel parti-pris contre nature, affiché par les autorités françaises en faveur des personnes qui se retrouvent suspectées de viols sur mineur. Parti-pris forcément alors à l’encontre des enfants et de leurs parents protecteurs. Ce de façon systématique. Parti-pris qui s’étend – semblerait-il bien – à toute personne extérieure qui, animée de bonnes intentions, voudrait s’en mêler. Jusqu’aux médecins faisant des signalement !
Pour ajouter de l’eau au moulin de cette « problématique », un rapport réalisé en 2003 par un rapporteur officiel de l’ONU. Monsieur Juan Miguel Petit, Rapporteur Spécial de l’ONU, dénonçant les pratiques judiciaires intolérables dans ce cadre de viols d’enfants en réunion, a épinglé sévèrement les autorités françaises. Celles-ci se sont bornées à ne pas y donner d’importance, et la société en est restée là, laissant perdurer et s’aggraver la « problématique » en son sein.
Les enquêtes clandestines de Stan Maillaud et Janett Seemann semblent démontrer cette aggravation.
Car, avec du recul sur l’affaire Janett Seemann, les faits sont que cette activiste au grand cœur est incarcérée en violation de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et de la Charte des Libertés Fondamentales. Que l’abus de pouvoir semble caractérisé. Que la notion de présomption d’innocence est également violée, ce avec la participation active d’une presse partiale qui relaye des accusations qui ne repose sur rien, les aggravant de commentaires infamants et ironiques. Avec la bénédiction, voire les consignes, des acteurs judiciaires directement concernés dans cette phase d’accusation. Ce qui a pour effet naturellement d’influencer l’opinion publique et les magistrats sensés intervenir par la suite, cela avant tout procès. Fait qui donc entre en ligne de compte à titre de violation du secret d’instruction et violation des Droits à la Défense et du droit à un procès impartial et équitable.
Aujourd’hui, l’activisme international pour la protection de l’enfance et la lutte contre la pédophilie en réseau monte au créneau à un niveau Européen.
Les autorités allemandes, diplomatiques et européennes sont en ce moment saisies par les équipes d’activistes et les proches de Janett Seemann, afin d’obtenir la restauration de ses droits, à commencer par sa remise en liberté.
A la clôture du présent article, ce vendredi 16 novembre 2012, Janett Seemann, ressortissante allemande et activiste pour les Droits de l’Enfance, demeure privée de liberté par décision des autorités françaises pour des accusations infondées.
Cela sans que sa famille n’ait pu obtenir d’autres précisions relatives à cette incarcération, que celle d’une durée annoncée de quatre mois !

Mise à jour le 21 Novembre 2012

Source: https://smrrr.wordpress.com/2012/11/18/communique-de-presse-une-activiste-allemande-contre-la-pedophilie-incarceree-en-france/

Version traduite en allemand: http://www.lesamisdestanmaillaud.org/de/blog/rrr-nachricht-eine-deutsche-aktivistin-gegen-padophilie-in-frankreich-gefangen-17-november-2012.html

Version traduite en italien: http://www.lesamisdestanmaillaud.org/it/blog/un-attivista-tedesca-lottando-contro-la-pedofilia-e-stata-imprigionata-in-francia.html

 

 

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