Extrait du livre "La mafia des pédomanes" Alfred Kinsey ou la banalisation des déviances »

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alfred-kinsey-1.jpg Article extrait d’un document du CROM, « la mafia des pédomanes ».

(Mis en ligne par le BBB)

Alfred Charles Kinsey (1894-1956), l’auteur du célèbre rapport qui porte son nom, est cité dans Wikipédia comme professeur d’entomologie et de zoologie !! Tout à fait qualifié pour parler de la sexualité humaine…On comprend en lisant l’article ce qui l’a incité à s’occuper de ce sujet.

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En 1948 sortait le premier rapport Kinsey – du nom de son auteur, Alfred Kinsey – qui avait pour prétention de faire connaître les mœurs des hommes américains en terme de sexualité. Intitulé « Sexual behavior in the human male », ce rapport fut largement relayé par la presse et fut suivi d’un second rapport, en 1953, sur la sexualité féminine. L’onde de choc qui suivit la publication de ces données supposées scientifiques car basées sur les données fournies par 18.000 individus, fut terrible.

Ces rapports furent le point de départ de toute une révolution sexuelle et ont servi de base aux récriminations du mouvement homosexuel. En fait, les études de Kinsey ont joué un rôle majeur directement ou indirectement dans l’établissement des valeurs de la majorité des américains d’aujourd’hui. Elles ont également joué un rôle important dans l’établissement des programmes d’éducation sexuelle dans les écoles.

Aujourd’hui, tout cela est remis en question par un essai, « Kinsey, Sex and Fraud », dans lequel les auteurs Judith A. Reisman et Edward W. Eichel expliquent l’extraordinaire degré de fraude qui a caractérisé les rapports Kinsey.

Les auteurs montrent que le but de ces rapports était de normaliser un lot de comportements qui avaient toujours été considérés comme socialement inacceptables, tel que la sodomie, l’inceste, la pédophilie et la zoophilie. Montrer que ces comportements étaient plus répandus que le public ne l’imaginait les rendait plus acceptables.

Par exemple, Kinsey affirmait que l’homosexualité était beaucoup plus fréquente qu’on ne l’avait alors pensé. En effet, on apprend dans son rapport que « 37 % de la population masculine (des USA) fournit au moins quelques témoignages d’homosexualité entre l’adolescence et la vieillesse ». Il précisait que 25 % des hommes ont eu « une expérience homosexuelle distincte et continue » entre 16 et 65 ans, qu’un homme sur huit a une plus grande tendance envers l’homosexualité qu’envers l’hétérosexualité. 10 % sont exclusivement homosexuels.

De ces études, Kinsey tira son échelle sur l’orientation sexuelle – utilisée depuis comme modèle académique – qui a la particularité d’aller de l’homosexualité exclusive à l’hétérosexualité exclusive. Elle présente donc implicitement la bisexualité comme la condition la plus « normale ».

De cette échelle découle la théorie maintenant dominante que la bisexualité est la norme et le style de vie le plus « sain » pour les individus. Le président de l’American Psychological Association fut grandement influencé par Kinsey lorsqu’il prit la décision en 1973, de rayer l’homosexualité de la liste des désordres pathologiques.

Par ailleurs, Alfred Kinsey avait « découvert » que les enfants étaient des êtres sexués avec un appétit sexuel (qui devait supposément être satisfait), et cela dès les premiers instants de la petite enfance.

Les études de Kinsey ont également servi à banaliser l’inceste et la zoophilie. Deux livres d’un de ses collègues, Wardell Pomeroy, intitulés Boys and Sex et Girls and Sex, prétendent que les contacts sexuels avec un semblable, un parent ou un animal familier seraient utiles pour les deux individus « pour autant que les impressions de culpabilité imposées par la culture aient disparues et que les orifices utilisés soient propres ». (sic)

Kinsey a aussi réussi à faire croire que la promiscuité, l’adultère et la masturbation étaient des pratiques beaucoup plus courantes qu’on ne le croyait. Ceci amenait à croire que de tels comportements étaient « normaux » et servaient à réduire la culpabilité de ceux qui seraient tentés d’en faire autant. C’était là les semences de la révolution sexuelle.

La plus importante découverte qu’on fait les auteurs du livre Kinsey, Sex and Fraud, est qu’un quart des personnes interrogées par Kinsey étaient d’anciens prisonniers. Un grand nombre de ces hommes avaient eu des expériences homosexuelles en prison. Qui plus est, 60 % des détenus l’étaient pour des crimes d’ordre sexuel et 5 % auraient été des prostitués mâles. Il était évident que de cet échantillonnage résulta une information biaisée et non représentative ds comportements sexuels.

Ce qui est encore plus incroyable, c’est que les données de Kinsey sur la sexualité infantile provenaient d’activités criminelles déguisées en recherches. Reisman et Eichel expliquent : « Il semble que Kinsey ait dirigé des expériences sexuelles sur plusieurs centaines d’enfants âgés de 2 mois à 15 ans. Ces enfants furent stimulés oralement ou manuellement jusqu’à l’orgasme par un groupe de 9 individus, dont quelques-uns avaient reçu un entraînement technique (s’ils n’étaient pas des criminels avant, ils l’étaient après) ». L’équipe de Kinsey masturbait des bébés de deux mois jusqu’à l’orgasme et les chronométrait.

Kinsey ignorait également tout expert qui tentait de démontrer l’erreur de ses méthodes. « Quand il était confronté par un expert à l’évidence que ses résultats étaient biaisés par les comportements sexuels non conventionnels des sujets qui s’étaient portés volontaires pour ses recherches, Kinsey mettait fin à sa relation professionnelle avec cet individu et, dans un manque total d’éthique scientifique, cachait délibérément l’information ».
Pourquoi un tel machiavélisme ? Nous savons aujourd’hui qu’Alfred Kinsey a commis des abus sur ses propres enfants et qu’il avait des tendances sado-masochistes. Tout cela explique, d’une part, pourquoi il a abusé d’enfants sous couvert de recherches scientifiques et, d’autre part, quel intérêt personnel il avait à banaliser ce type de comportement.

Ce qu’il y a de peut-être de plus difficile à expliquer, c’est la complaisance qu’ont eu les médias à relayer des informations qui n’avaient, en réalité, aucune base scientifique. Cela devrait nous faire poser des questions. Car même aujourd’hui, avec la publication de ce livre qui dévoile le véritable but d’Alfred Kinsey, on continue à considérer les statistiques qu’il a créées de toutes pièces comme des vérités absolues. Et en 2005, un film intitulé Dr Kinsey voit Liam Neeson incarner le Dr Kinsey en héros combattant contre les préjugés de son temps.

Jonathan H.H. Bloedow

Source: http://www.crom.be/fr/boutique/la-mafia-des-pedomanes

 

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