Dans mon enquête de deux ans sur « Retour à Outreau » (éditions KontreKulture), j’ai évité d’aborder la question maçonnique pour ne pas « polluer » mon principal objectif : la défense des enfants français violés et désormais privés de parole quand ils ne sont pas traités de menteurs ou mêle remis à leurs prédateurs par certains juges.
Comme j’ignore à quelle date sera programmé le nouveau procès de Daniel Legrand Fils pour viols sur mineurs à Outreau quand il était lui-même mineur (il a été acquitté en 2005 pour les faits survenus quand il était majeur), je ne résiste pas à mon souhait de vous en dire plus sur un pan entier ignoré du public.
Il s’agit du rôle d’une secte : celle des francs-maçons, dans les procès d’Outreau. Si certains d’entre mes lecteurs en font partie, sachez que j’ai eu le plus grand respect pour les valeurs séculaires de démocratie véhiculées par cet ordre, dont je n’ai jamais voulu faire partie par dédain pour toutes les Eglises.
Mais je ne l’ai plus depuis que j’ai découvert combien cette secte abritait de personnages peu recommandables, qui se recommandent entre eux pour finalement parvenir à commander dans certaines circonstances.
Auteur naguère d’un rapport sur les sectes, le parlement français s’est bien gardé, avec le silence de la presse complice une fois de de plus, d’inclure la franc-maçonnerie dans la liste.
Je n’en dirai pas plus pour l’instant, mais la question qui se pose est la suivante : qui chez les juges du parquet et du siège, et chez les avocats de la défense et des enfants victimes, n’appartenait pas à cette secte ?