LE PLUS. Manuel Valls ne s’est pas laissé faire. Alors qu’une députée UMP remettait en cause la politique de Christiane Taubira, le premier Ministre l’a défendue avec colère et fermeté. Notre vidéo du jour est révoltée.
Grosse tension dans l’hémicycle, le 1er avril, entre Marie-Louise Lefort, Christiane Taubira et Manuel Valls. D’abord, la première, s’en prend à la garde des Sceaux et à sa politique pénale trop laxiste selon elle.
La députée UMP fait référence à l’affaire de pédophilie à Villefontaine, dans laquelle un directeur d’école, désormais révoqué à vie, a reconnu des viols sur des mineurs.
« La stupeur atteint son comble lorsque l’on apprend que cet homme a été condamné en 2008 pour détention d’images pédopornographiques. Une décision de justice dont l’éducation nationale affirme ne pas avoir eu connaissance. Le laxisme de votre politique pénale depuis 3 ans n’est pas compatible abec la fermeté qui doit en l’espèce doit s’appliquer. »
De quoi agacer Manuel Valls qui répond :
« Si vous voulez un débat de ce type plutôt qu’un débat sérieux, c’est à dire être digne, à la hauteur de la colère des familles, de la Marche blanche plutôt que de chercher une nouvelle fois, comme vous l’avez fait pendant toute la campagne, la polémique avec le gouvernement, la polémique avec la majorité, la polémique avec la garde des Sceaux pour la salir comme certains ont voulu salir Najat Vallaud-Belkacem… Alors assez ! Ça suffit ! Ça suffit que sur ces sujets là, sur la sécurité, sur la délinquance sur la justice… Moi je le dis, à la majorité, je le dis, il ne faut plus se laisser faire ! Par la démagogie, par l’outrance qui a été en permanence la vôtre, que vous nous traîniez dans la boue sur des sujets suffisamment graves… La dignité des parents vous aurait obligée à avoir un autre ton, une autre manière de traiter un sujet aussi grave. »
Une colère qui a séduit certains internautes :
En effet…
Cette vidéo est notre vidéo du jour, car Manuel Valls en colère, on ne s’en lasse pas. Et parce que son appel à plus de respect des familles des victimes, cela nous touche forcément.