Le Parlement andalou a approuvé mercredi une proposition de loi concernant la « non-discrimination fondée sur l’identité de genre et la reconnaissance des droits des personnes transgenres ». La loi, promue entre autres par l’extrême gauche, les Verts et le groupe socialiste favorisera via le principe de « discrimination positive » l’emploi des personnes transgenres et les écoles devront considérer les élèves comme un garçon ou une fille selon leur désir et non la réalité de leur anatomie.
La loi, traitée en toute urgence, indique ce qui suit :
– Le sexe-genre n’est pas un concept biologique, mais essentiellement psychologique. La nouvelle norme prétend garantir les droits et la visibilité des transgenres, définis comme des personnes qui présentent une identité de genre différente de celle assignée à la naissance.
– Le Conseil andalous obligera les médias privés et publics à une conduite qui soit plurielle et avoir un traitement approprié des informations concernant les personnes en fonction de leur identité de genre.
– L’Andalousie s’engage à promouvoir la formation et la recherche en matière d’auto-détermination du genre : études sociologiques, plans de formation et d’emploi … et s’assurera que les professionnels cliniciens reçoivent une formation spécifique sur la transsexualité.
– Dans l’enseignement, les écoles seront tenues de veiller au respect de toutes les expressions de genre. Les écoles organiseront des programmes d’éducation et de formation visant à éliminer les attitudes et les pratiques « discriminatoires » à l’encontre des personnes en raison de leur orientation sexuelle. Le Conseil établira les mesures appropriées pour que dans les écoles, le droit à l’auto-détermination de l’identité de genre soit défendu : ainsi, les élèves auront le droit de déterminé librement leur identité de genre et le nom qu’ils auront choisi sera reporté dans les documents administratifs officiels : listes d’étudiants, diplômes, etc. Les enfants mineurs, par leurs parents , peuvent demander d’acter le sexe qu’ils ont choisi; si les parents ne traitent pas leur demande, ils pourront solliciter l’intervention du procureur !
Pour Jaime Urcelay, président des Professionnels pour l’éthique, cette loi est basée sur des supposés accords internationaux qui n’ont aucune valeur juridique, comme les principes de Yogykarta, rassemblement de personnes (sans représentation d’État ou d’organisation internationale) qui octroient un caractère de nouveau droit de l’homme à tout désir ou revendication fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Sous prétexte de prévenir la discrimination contre les personnes transgenres, cela devient effectivement une obligation collective favorisée par les politiques publiques, avec dotation de moyens et de structures.
Le paragraphe sur les mineurs et l’éducation est particulièrement préoccupant, car on oblige à proposer aux enfants la transsexualité non seulement comme une option, mais presque comme la meilleure option, sans respect de leur développement naturel et de leur maturité.