(MK-Polis) Le vrai visage de la Vilaine Lulu …?

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Dans son livre « Saint-Laurent et moi: une histoire intime », Fabrice Thomas nous apprend que « Lulu » était le surnom de la mère d’YSL : Lucienne-Andrée Saint Laurent. Sa bande dessinée satanique « La Vilaine Lulu » est-elle inspirée des moeurs de sa mère ? D’autant plus que la BD précise – d’une manière cynique – qu’il s’agit de faits réels. Extrait :

Je n’ai rien répondu. Je le savais. Il l’avais déjà lui-même avoué publiquement, en quelque sorte, en dessinant la BD La vilaine Lulu, une enfant laide, cynique, sadique et pédophile, ouvrage régulièrement réédité (…) Plusieurs fois, je lui ai demandé pourquoi il avait fait cette bande dessinée, et invariablement il affichait un sourire sardonique, mi-ange mi-démon. Un aveu la vilaine Lulu ? Un exutoire, un exorcisme ? Et puis, Lulu était le surnom de sa mère, Lucienne. Alors, de qui cette héroïne était-elle la projection ? La vilaine Lulu, un « mentir vrai » que chacun peut interpréter à sa guise.

Est-ce que pareillement à la vilaine Lulu qui kidnappe des enfants et pratique des rituels de sacrifices, Lucienne Andrée Saint Laurent aurait pu avoir des moeurs pédo-sataniques ? La vie totalement dépravée et auto-destructrice de son fils Yves Saint Laurent remonte peut-être (et même certainement * ) à sa petite enfance aux côtés de…

la vilaine Lulu ?

Pour ceux qui ont l’estomac bien accroché, à lire quelques extraits du livre de Fabrice Thomas sur les pratiques sexuelles hautement perverses du couple Bergé/YSL.

* La violence initiale

« Sans vent, pas de tempête, sans traumatismes infantiles, pas de dépression, pas de phobies, pas de perversions. Aucun système pulsionnel naturel n’est capable à lui seul d’engendrer de la violence sans être soumis à une contrainte violente (abus, forçage, emprise, pression) venant de l’entourage… L’homo sapiens n’a pas d’instinct de destruction ni de pulsion de mort, pas plus qu’aucun animal vivant sur terre. Il a seulement un instinct de construction qui est réversible en son contraire sous l’effet d’un choc traumatique. Le dispositif psychique que j’appelle instinct de construction (de soi et du monde) est réversible en son contraire (en instinct de destruction) sous l’effet de perturbations environnementales graves qu’on appelle traumatismes infantiles. Le terme de perversion décrit bien ce processus d’inversion, qui est un processus dynamique (et non une propriété naturelle de perversité), mais la plupart du temps on ne rattache pas le comportement violent ou pervers à la violence qui l’a généré, et ceci faute d’une théorisation valable du processus, et aussi en raison de la loi du silence qui pèse encore sur ce type de violences cachées. »Patrick Dupuis (psychothérapeute/sexologue)

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