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(Le Dauphiné & AFP) Le policier avait violé une dizaine d’enfants, dont des bébés de son entourage

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Un policier a été condamné à 18 ans de prison pour des faits particulièrement sordides, notamment des viols sur des nourrissons

Les enquêteurs avaient trouvé chez lui 7000 vidéos à caractère pédopornographique, certaines prises ou tournées par lui, et plus de 234 000 photographies. Ces images, « difficilement soutenables », montrent notamment des viols sur des bébés.

Vendredi, un policier de 35 ans a été condamné à 18 ans de prison par la cour d’assises des Yvelines. Il avait violé ou agressé sexuellement une dizaine d’enfants, dont des bébés, et partagé des images pédopornographiques sur internet entre 2011 et 2018. Certaines des petites victimes faisaient partie de son entourage.

Des « guides de pédophilie »

L’homme, habitant de Mantes-la-Jolie, et en fonction à Nanterre a, très exactement, été condamné à 18 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux-tiers, une obligation de suivi pendant 20 ans, une interdiction de travailler en contact avec des enfants et une injonction de soins.

Chez lui, outre les images et les vidéos, les enquêteurs avaient trouvé des « guides de pédophilie » conseillant entre autres l’administration de neuroleptiques pour « endormir » les enfants avant les agressions.

Un mode opératoire qu’il nie, malgré la présence de traces de ces produits dans les cheveux de certains enfants abusés.

Malgré les vidéos, il nie les viols

Le policier, qui avait un casier judiciaire vierge, a été identifié à la faveur d’une enquête portant sur un Angevin de 27 ans, qui a été de son côté renvoyé devant les assises pour une série de viols aggravés et d’agressions sexuelles aggravées, commis entre 2010 et 2018. Les deux hommes se sont rencontrés via des sites pédocriminels.

L’examen des fichiers informatiques de l’accusé angevin a permis de remonter jusqu’au policier qui travaillait à Nanterre et a mis en lumière un réseau sur lequel des hommes s’échangeaient des contenus pédopornographiques et s’encourageaient mutuellement à filmer leurs agressions.

Lors de ses différentes auditions au cours de la procédure, le policier de Nanterre avait reconnu « des attouchements » sur des enfants mais toujours contesté les pénétrations, malgré les vidéos et photographies tendant à prouver le contraire.

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