En 1990, à Evansville dans l’Indiana (comté de Vanderburg, USA), une sordide affaire de rituels pédocriminels a été étouffée, comme à l’accoutumée. À l’époque, l’affaire de la « Maison Bleue Satanique » avait reçu un écho national, notamment avec l’émission télévisée « A Current Affair » qui qualifia alors Evansville de « Devil’s Playground » (terrain de jeu du diable).
En 2017, Jon Ponders de NYSTV, en collaboration avec David Carrico (auteur de The Egyptian Masonic Satanic Connection), ont produit un documentaire (Dark Covenant – Secret of Secrets) détaillant l’affaire de la Maison Bleue, très peu, voir aucunement référencée dans le monde francophone. Pour des raisons juridiques, le documentaire ne mentionne pas la connexion maçonnique de cette affaire, mais les producteurs affirment en off que les accusés sont tous liés à la Franc-maçonnerie.
Voici quelques extraits du documentaire, ainsi que certaines de leurs interventions radiophoniques concernant la connexion maçonnique et l’injustice qui en découle…
Certains enfants de Evansville ont affirmé qu’ils avaient été retirés de l’école pour être soumis à des violences ritualisées de type pédo-sataniques, dans ce qu’ils appelaient une « maison bleue ». Le principal défenseur des enfants, Rick Doninger, a déclaré que tous les « enfants de la maison bleue » affirmaient avoir été maltraités par des francs-maçons. Doninger a également affirmé que l’enquête a été confiée à des policiers également francs-maçons… malgré les nombreux témoignages et preuves, l’affaire n’a jamais été conduite devant un tribunal et aucune arrestation n’a donc eu lieu ; laissant une nouvelle fois les petites victimes dans la solitude de l’injustice.
Les accusations portaient sur le principal de l’école et certains enseignants, qui emmenaient les enfants dans cette maison bleue ou sur d’autres sites pendant les heures scolaires. Les enfants ont rapporté avoir subi des séances de chocs électriques en visionnant des photos, visant à inverser le bien et le mal en renommant la photo en son exact contraire ; tout comme leur mettre la main sous l’eau chaude en leur affirmant que c’est quelque chose de froid pour eux. « Nous ne savions plus le bien du mal » affirmeront certains. Les enfants disaient avoir été forcés de regarder des animaux morts et dépecés dans des coffres, mais aussi forcés de ravaler leur propre vomi s’ils tombaient malades en consommant les bêtes sacrifiées.
Une membre de l’association de protection de l’enfance « Children of the Underground » a aidé une de ces enfants (Sarah Jane Wannamaker) et sa mère à fuir vers Altanta afin d’échapper à la garde du père supposément bourreau. Sarah avait fait des déclarations précises et détaillées sur des sévices rituels sataniques : meurtres, cannibalisme, prières aux démons, menaces de « la couper en deux », etc. Selon cette membre d’association, souhaitant rester anonyme, Evansville serait un nid à satanistes transgénérationnels. La zone est également connue comme étant un fief maçonnique…
Sarah a déclaré que les bourreaux filmaient tous leurs rituels, menaçant les enfants de dévoiler des photos s’ils se mettaient à parler. Elle a mentionné un présumé meurtre sacrificiel d’enfant perpétué par le principal de l’école, qui aurait coupé les jambes de la victime. Il a été rapporté que la petite Sarah développait possiblement un trouble dissociatif de l’identité, car elle basculait d’un caractère à l’autre pendant qu’elle parlait. Elle a décrit une vingtaine d’adultes portant des toges à capuches de couleur bleue ou noire. Elle a dessiné des symboles égyptiens, similaires à certains ornements maçonniques de grands bâtiments du centre ville de Evansville. La petite affirmait qu’ils conservaient des bébés dans des bocaux et que chaque acte qu’ils faisaient sur un enfant était archivé sur un rouleau.
Susan Donaldson, professeur de psychologie à l’Université de Southern Indiana, qui a interrogé tous les enfants liés à cette affaire, était au départ légitimement sceptique… Mais après les entretiens psychologiques et les examens physiques, elle ne pouvait plus rejeter leur parole : « Quelque chose est arrivé à ces enfants » dira-t-elle.
Stanley Levco : Procureur sous influence occulte qui refuse d’investiguer les crimes rituels sur enfants ? Malgré les nombreux témoignages se recoupant ainsi que les examens médicaux et psychologiques confirmant la réalité des sévices et traumatismes… Levco « ne croit pas » à la parole des enfants et n’ouvre donc aucune investigation :