Le 24 décembre 2020, Sandrine Gachadoat, alias Sangavie, a été placée en garde à vue à la gendarmerie de Montendre, puis mise en détention provisoire à la prison de Saintes.
Elle avait prévenu les gendarmes qu’elle souhaitait voir ses enfants, avoir leur adresse, ou avoir des preuves de leur bon état de santé.
Le 7 janvier, le juge des libertés et de la détention de Auch a décidé de révoquer le sursis de la peine de deux ans prononcée contre elle le 30 août 2018 (Voir procès de Saintes du 30 août 2018 /Procès des affaires Stan Maillaud / Sandrine Gachadoat / Amancey)
Sandrine Gachadoat avait en effet été soumise à certaines obligations dont celles de ne pas pénétrer dans le département de Charente Maritime ni d’approcher ses enfants.
Sandrine Gachadoat qui, après avoir porté plainte pour viol sur sa
fille contre la grand-mère de ses trois enfants, s’était enfuie avec eux pendant 28 mois, ne les a plus revus depuis dix ans.
Pour la soutenir:
- Sandrine Gachadoat
- Écrou n°20030
- Maison d’arrêt de Saintes
- 59 bis rue de l’Arc de Triomphe
- BP 311
- 17107 Saintes
Vidéo de son interpellation :
Et le fait que cette femme est dangereuse pour ses enfants, qu’elle les a déjà enlevé et qu’elle souffre de bouffées délirantes, vous n’en parlez pas ?
« Lors de la surveillance de 2012 à Montendre, Léa a été approchée par Janett dans la cour de l’école. Elle lui fait croire qu’elle a perdu son chien. Une conversation s’engage où elle se présente comme étant l’amie de sa mère. Elle espère recueillir des confidences de Léa qui ne donne pas suite aux insinuations : elle n’a jamais été victime d’attouchements sexuels, ni de sa grand-mère, ni de son père. Pourquoi la harceler, elle qui a vécu en errance avec sa mère durant plus de deux ans, parfois dans une yourte, sans hygiène et n’allant plus à l’école ? Elle a longtemps gardé le silence afin de ne pas dramatiser la situation : « ma mère nous avait dit qu’elle préférerait nous tuer plutôt que de nous rendre à notre père » a-t-elle avoué aux enquêteurs. Elle craint les réactions de sa mère « souvent couchée, perturbée, criant. Si j’avais pleuré devant elle, elle ne l’aurait pas pris tranquillement » dit-elle. Dans ces conditions, on comprend qu’elle puisse redouter une nouvelle intervention maternelle, c’est-à-dire un autre enlèvement. En 2012, elle est consciente que quelque chose d’anormal se passe autour d’elle.
Finalement, n’obtenant rien de palpable, Stan Maillaud laisse tomber. Il met fin à l’acte I avant, qui sait, d’envisager l’acte II, c’est-à-dire de mettre « les enfants à l’abri » quitte à utiliser des méthodes spartiates si des membres de la famille s’y opposent. Par exemple « séquestrer les adultes, prendre la maison d’assaut, voire y chercher de l’argent pour agir »… «