Le calvaire de Sandrine Chastan continue, cette fois avec l’Education nationale – Jacques Thomet – 28 mai 2013

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Mais jusqu’à quand durera le jeu de bowling des autorités françaises contre les victimes, avec pour quilles à abattre Sandrine Chastan et ses jumeaux de neuf ans ?

Vous connaissez sur ce blog le calvaire de cette mère privée de ses deux enfants pour avoir dénoncé une présumée affaire d’inceste.

Sandrine Chastan n’a pu voir une seule seconde ses petits entre juin 2012 et le 22 mai 2013 alors que la justice lui avait accordé un droit de visite de deux heures par mois à compter du 21 juin 2012. Ce n’est que le 22 mai dernier, après avoir remué ciel et terre, qu’elle a pu les rencontrer à Clermont-Ferrand pendant deux heures. Une décision doit être prise en juin quant à une éventuelle amélioration de ces conditions draconiennes.

Le mépris du pouvoir face à ses droits inaliénables vient de se manifester une fois de plus, cette fois au ministère de l’Education nationale.

Depuis qu’elle a perdu la garde de ses jumeaux, Sandrine Chastan n’a pratiquement jamais reçu de bulletins scolaires ni bilans médicaux ou autres de la part de l’Inspection académique concernée ni du ministère, malgré ses multiples courriers à ces autorités.

Le comble a été atteint le 22 mai par Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale. En réponse à une nouvelle lettre de Mme Chastan, il lui a fait répondre par son « chef du bureau des cabinets » que ses réclamations « relevaient de la compétence de Mme Taubira, ministre de la Justice », et qu’il lui transmettait son courrier.

Le même 22 mai, les services de Mme Taubira adressaient une lettre à Mme Chastan pour botter en touche au nom de « l’indépendance juridictionnelle » et l’inviter à « se rapprocher » de son avocat, etc.

Mais depuis quand la réception de bulletins scolaires par une mère d’élèves concerne-t-elle la Garde des sceaux ?

J’aimerais bien que les associations de défense de l’enfance se penchent enfin sur le cas de Sandrine Chastan afin de mener une action groupée contre cette liste de dénis de justice. Son cas n’est pas le seul, mais il est exemplaire. Va-t-on attendre que ce calvaire débouche sur une tragédie ?

Source: http://www.jacquesthomet.com/jacquesthomet/2013/05/28/le-calvaire-de-sandrine-chastan-continue-cette-fois-avec-leducation-nationale/

 

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