SNUFF MOVIES : Légende Urbaine ou Épouvantable Réalité ?

(MK Polis / Alexandre Lebreton) SNUFF MOVIES : Légende Urbaine ou Épouvantable Réalité ?

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Cette vidéo est une lecture illustrée du sous-chapitre « snuff-films » du livre « MK – ABUS RITUELS ET CONTRÔLE MENTAL« 

Georges Glatz est un homme politique suisse, il est le fondateur du CIDE: Comité International pour la Dignité de l’Enfant. Cette ONG basée à Lausanne a produit en 2012 un rapport explosif montrant l’ampleur du phénomène de la pédocriminalité de réseau. Ce rapport vise à expliquer pourquoi une chape de plomb recouvre toutes ces affaires. En 2000, sur le plateau de télévision de France 3, George Glatz déclarait face à Élise Lucet que des films montrant la mort réelle d’enfants avaient été retrouvés en Belgique :
- Georges Glatz: Les cassettes de snuff-movies se vendent entre dix et vingt-mille francs suisse… – Élise Lucet: Qu’est ce que vous voulez dire par « snuff-movies » ?…
- Georges Glatz: Des cassettes avec mort réelle d’enfants…
- Élise Lucet: …. ?!?!!…
- Georges Glatz: Oui, ces cassettes existent, on en a découvert il y a déjà quelques années en

Belgique, mais on en parle effectivement assez peu dans les médias… »
« Viols d’enfants: La fin du silence », France 3 – 2000.
Une déclaration plutôt fracassante qui laissa la journaliste Élise Lucet sans voix…
En 2008, Le Père François Brune, dans un entretien vidéo39 consacré à son livre « Dieu et Satan, le combat continue », a déclaré :
- C’est le récit d’un jeune garçon qui a été entraîné malgré lui par un ami dans des cercles sataniques… mais vraiment sataniques, c’est à dire que personne ne connaît, même pas les journalistes ni les enquêteurs spécialisés (…) mais qui peuvent atteindre des gens ayant des postes officiels dans l’administration de très haut niveau (…) Quand je parle moi-même de satanisme en tant que prêtre, je ne suis pas très crédible; mais par ailleurs vous avez des enquêteurs spécialisés, notamment sur la pornographie et la pédo-pornographie, qui vont vous révéler qu’effectivement il y a des gens qui filment des enfants qu’on est en train de torturer… et que cela se vend à prix d’or…
- Cela s’appelle des snuff-movies….
- Voilà…
- Donc pour vous, derrière ça il y a Satan ?
- Bien sûr ! Ça existe… Quand c’est dit par des psychologues, des gens de la police ou des renseignements, là on les prend au sérieux, mais c’est la même chose, c’est le même phénomène…
- C’est la destruction de la Création de Dieu…
- Bien sûr… et dans ce qu’elle a de plus pur et de plus fragile… dès que Satan peut le salir…
Un snuff-movie ou snuff-film (To Snuff signifiant assassiner en argot anglais), est une vidéo authentique de tortures et de meurtres d’enfants ou d’adultes, il n’y a aucun truquage, il s’agit de la capture directe sur pellicules d’actes criminels. Ces productions sont vendues au marché noir plusieurs milliers d’euros et touchent donc un public plutôt élevé dans l’échelle sociale.
Beaucoup de témoignages de survivants d’abus rituels rapportent la présence de caméras durant les sévices et les sacrifices, c’est une caractéristique assez commune. Le but est d’immortaliser les actes sadiques et criminels mais aussi d’avoir des éléments de preuves afin que tous les participants (quand ils n’ont pas le visage masqué) soient tenus par le secret. Mais ces enregistrements permettent avant tout de rapporter un maximum d’argent, que ce soit par le chantage ou par le commerce en réseaux spécialisés.
Officiellement, les snuff-films ne sont qu’une « légende urbaine », une sorte de « vieux fantasme ». En 1978, Roman Polanski déclarait dans le documentaire « Confessions of a Blue Movie Star » :
« Tous les tabous sexuels ont été montrés à l’écran et nous pouvons nous demander quelle sera la prochaine étape ? Cela pourrait être le meurtre de quelqu’un sans truquages… »
La production de « snuff » est pourtant une épouvantable réalité. Un trafic de ce genre a été démantelé en Grande-Bretagne où s’était établit Dimitri Vladimirovitch Kouznetsov, un russe de 30 ans. Ce monstre a été arrêté par la police britannique en 2000, il produisait des vidéos pour une liste de clients italiens, anglais, américains et allemands. Lors de l’enquête, plus de 600 domiciles ont été perquisitionnés et 1500 personnes se sont retrouvées sous le coup d’une enquête policière, parmi eux des hommes d’affaires et des fonctionnaires. La police italienne a saisi environ 3000 vidéos produites par Kouznetsov. Les enquêteurs ont alors déclaré aux journalistes que ce matériel audiovisuel comprenait des séquences où des enfants meurent lors de tortures et de viols. Le parquet de Naples a alors envisagé des charges à l’encontre des clients pour complicité de meurtre, certains d’entre eux réclamaient spécifiquement des enregistrements avec la mise à mort d’enfants. Un officier supérieur des douanes a déclaré : « Nous avons vu des choses très très violentes, des abus sadiques impliquant de très jeunes enfants, mais les décès réels nous amène à un tout autre niveau… »
Le journal de Naples « Il Mattino » a publié la transcription d’un échange entre un client italien et le fournisseur russe, il s’agit d’un enregistrement du MI5 :
- Promets-moi que tu ne m’arnaquera pas, dit moi la vérité, demande l’italien.
- Détends toi, je peux t’assurer que celui-là meurt vraiment, lui répond le russe. – La dernière fois que j’ai payé, je n’ai pas eu ce que je voulais.
- Que veux-tu ?
- Les voir mourir…
- Voilà pourquoi je suis là…
Le prix d’une seule vidéo variait de 340 à 6 000 Euro, le tarif était fixé en fonction du type de contenu. Les films avec de jeunes enfants nus étaient nommés « snipe video ». La catégorie la plus épouvantable dans laquelle les enfants sont violés et torturés à mort avait comme nom de code « necros pedo ».40
En 1997, s’est ouvert le « Procès de Draguignan ». Pour la première fois en France, la loi contre le tourisme sexuel pouvait s’appliquer et les investigations permirent de mettre à jour un vaste réseau de pédophiles organisé autant en France qu’à l’étranger. Durant ce procès il y eu la diffusion des snuff- films qui avaient été saisis par la police… La projection sera stoppée au bout de 20 minutes et le procureur Etienne Ceccaldi a ensuite déclaré devant les caméras de Canal + : « La vision d’enfants torturés à mort, et tout cela à des fins mercantiles, est proprement insoutenable. »
Toujours en 1997, la chaîne anglaise ITV a diffusé un documentaire intitulé « The Boy Business » qui avait pour sujet la production de pédo-pornographie à Amsterdam. Des productions de films dans lesquels des enfants sont violés, torturés et tués. Dans ce documentaire anglais, trois britanniques qui ont vécu à Amsterdam au début des années 90 témoignent indépendamment les uns des autres. Ils décrivent ces tournages de snuff auxquels ils ont assisté étant enfants ou adolescents.
Dans le documentaire «  »Dutsh Injustice: When Child traffickers rule a nation. » (l’injustice hollandaise : quand les trafiquants d’enfants dirigent la nation), qui traite de l’affaire Rolodex, une victime du réseau hollandais témoigne : « J’ai également rencontré des individus qui faisaient des snuff-movies. Les snuff-movies sont des vidéos où plusieurs enfants, ou un seul, sont abusés sexuellement puis assassinés à la fin du film. On m’a demandé de participer dans un de ces films en échange de beaucoup d’argent mais j’ai refusé car je savais, d’après ce que m’avaient dit d’autres garçons, que c’était très dangereux car on y survivait pas. »
Le rapport du CIDE de 2012 mentionné plus haut, confirme l’existence des snuff-films par le biais de Michel Thirion, un détective privé qui était chargé d’enquêter sur la disparition de Julie Lejeune et Mélissa Russo dans l’affaire Dutroux. Ses enquêtes l’ont mené vers une filière de snuff aux Pays-Bas (le même réseau que celui mentionné par les témoins du documentaire « The Boy Business »). Il a raconté à Jean Nicolas et Frédéric Lavachery sa rencontre avec un anglais propriétaire d’une péniche à Amsterdam : « L’Anglais me propose alors ce qu’il a de meilleur: la mise à mort d’enfants. Il s’agit d’embarquer à plusieurs sur sa péniche, de prendre la mer et de se satisfaire sexuellement avec un gosse avant que ce dernier ne soit jeté à l’eau, m’explique l’Anglais. » 41
En Belgique aussi la production de snuff-films semble avoir dépassé le simple « fantasme »… En 1997, une affaire de pédophilie et de pédo-pornographie a éclaté en parallèle de l’affaire Dutroux. Le 22 janvier 1997, la Nouvelle Gazette de Charleroi publia un article qui mentionnait l’existence de ce type de films : « C’est chez Michel (et chez lui seul, tiennent à souligner les enquêteurs) que les gendarmes vont faire l’horrible découverte. Ils ont en effet saisi une petite dizaine de snuff movies, des cassettes vidéo qui mettent en scène l’horreur absolue. Les enfants qu’on peut y voir (des petits européens dont les plus jeunes paraissent âgés de 7 à 8 ans et les plus âgés de 16 à 17 ans) ne sont pas seulement violés par des adultes inconnus. Ils sont également torturés par des sadiques: pudiquement, les enquêteurs évoquent des scènes sado-maso hard. Et, comble de l’immonde, ces scènes infernales s’achèvent par la mise à mort (réelle ou simulée) des petites victimes. On ignore si ces enfants sont vraiment morts, reconnaissent les enquêteurs. Il faudrait pour en être sur retrouver leurs cadavres. Mais s’il s’agit de mises en scène, elles sont d’un réalisme absolu. Selon les enquêteurs, on se doutait que pareilles horreurs circulaient, même chez nous. Toutefois, on n’avait jamais saisi de snuff-movies dans notre pays. J’avais vu une cassette de ce genre, saisie en France, raconte un enquêteur. On y voyait un pédophile étranglant un enfant. Mais ce que j’ai vu ici dépasse tout ce que l’on peut imaginer. » 42
Dans le document contenant les procès verbaux et les auditions enregistrés lors de l’affaire Dutroux, on peut y lire qu’en 1997, a été interceptée à la poste de Ixelles une lettre relative à la pédophilie parlant de cassettes avec mises à mort et/ou viols. On y parle d’une « Baronne et de Dutroux ». (PV 150.123/97)
En 2004, le député belge Albert Mahieu a écrit une lettre au Président de la Cour d’Assises d’Arlon, Stéphane Goux, dans laquelle il mentionne l’existence d’une cassette vidéo du meurtre de Julie Lejeune et Mélissa Russo. Il s’agit des deux petites victimes retrouvées mortes dans la cave de Marc Dutroux. Officiellement, elles son mortes de faim enfermées dans la cave de Marc Dutroux alors que celui-ci était en prison. Le député Mahieu débute sa lettre en disant qu’elles ne sont pas mortes de faim mais de viols, de sévices et de tortures. Il indique selon ses sources que « l’enregistrement, en couleur et sonorisé, atteste du calvaire qu’ont enduré Julie et Mélissa avant d’être mises à mort, dans des circonstances atroces, par un bourreau masqué qui officie en présence d’un groupe de dix à douze personnes. » Selon le député (aujourd’hui décédé), il existerait plusieurs copies de cet enregistrement vidéo.
Toujours dans l’affaire Dutroux, le témoin X1 (Régina Louf) a décrit un monde de violence sexuelle, de tortures mais aussi de meurtres. Son témoignage a démontré qu’elle connaissait certains détails de meurtres non élucidés, chose impossible sans avoir eu accès aux fichiers de la police. Régina Louf a cité dans son témoignage l’entreprise belge ASCO. Elle nomme cet endroit : « l’usine d’enregistrements vidéos », et elle donne les noms de ceux qui participaient aux tortures et aux meurtres d’enfants sur le site de l’usine, le tout enregistré sur cassettes vidéos.

Dans le livre « L’enfant sacrifié à Satan », qui raconte le calvaire qu’a vécu Samir Aouchiche, Bruno Fouchereau note que INTERPOL a lancé à plusieurs reprises des alertes au niveau européen en ce qui concerne les crimes sataniques, voici ce qu’il écrit dans son livre : « Scotland Yard a fait encore récemment, en janvier 1996 à Lyon, une conférence dans les locaux d’INTERPOL, visant à alerter les polices européennes de la multiplication des crimes rituels. Le juge Sengelin, doyen des juges d’instruction de Mulhouse enquêtant sur l’enlèvement d’une petite fille en 1990, a été informé par ces mêmes policiers de Scotland Yard, qu’ils avaient saisi un lot de snuff movies dans lesquels on assistait à des meurtres d’enfants. Ces enfants, dont au moins quinze sont d’origine européenne, ont été tués devant la caméra après avoir subi viols et tortures. »

Sources :

39 « Dieu et Satan, le combat continue » – Yann-Erick interview le Père François Brune, Élévation, 2008
40 « British link to ‘snuff’ video » – theguardian.com / Jason Burke pour « The Observer » 01/10/2000
41 « Dossier pédophilie, le scandale de l’affaire Dutroux » – Jean Nicolas et Frédéric Lavachery, 2001
42 « Les snuff-movies, une réalité « impensable » », Donde Vamos, 13/08/2014
43 « Scientology, the CIA & MIVILUDES: Cults of Abuse » (documentaire vidéo)

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