J’ai choisi ce moment de l’année pour révéler le coup de théâtre annoncé sur mon site, car les pédocriminels et tous leurs complices n’ont droit à aucune trêve des confiseurs, ni à aucun répit tant qu’ils ne seront pas poursuivis et châtiés par la justice des hommes.
L’un des douze enfants violés à Outreau, reconnus comme victimes par les Assises de 2004 et 2005 (Saint-Omer puis Paris) et indemnisés par l’Etat, a affirmé en septembre dernier, devant la gendarmerie de son ressort, avoir été obligé à l’époque, sous les menaces de mort de trois des adultes accusés par la suite de viol, de tuer une fillette à coups de bêche.
J’ai obtenu la confirmation de sa déposition, contenue dans un procès-verbal relayé au procureur local, auprès de hautes sources judiciaires.
Depuis sa confession, aucune information judiciaire n’a été ouverte pour relancer l’enquête sur Outreau, alors qu’il s’agit d’un fait nouveau : un crime de sang. C’est ce silence de plus de trois mois qui a motivé ma décision.
Il ne m’appartient pas de révéler le nom de ce garçon, ni du lieu où il se trouve, ni des présumés auteurs, ni des juridictions concernées. Je ne suis ni magistrat ni policier, seulement un journaliste qui a enquêté depuis 22 mois sur les horreurs commises contre les enfants depuis les procès d’Outreau.
Je ne fais que relater ce dont j’ai été informé, sans préjuger du contenu de ces aveux pour les mêmes raisons précitées. Mais nul ne doit ignorer désormais la nécessité de faire la lumière sur des pans entiers de l’affaire d’Outreau, jusqu’ici restés obscurs, comme le révélera mon livre.