L’omerta sur la pédophilie vient d’être brisée par une vague de témoignages accablants pour les violeurs. Ce livre montre l’ampleur en France de ces atteintes à l’intégrité de l’enfance par des pédocriminels. Un Français sur 10 en a été une victime. C’est un pédocide. La conspiration du silence a été favorisée par une bienveillance, voire une complicité historique des élites avec cet interdit depuis mai 68. Ce livre analyse la montée de ce dérapage et en situe les responsabilités, avec les noms de leurs acteurs.
Alors que l’affaire Matzneff éclate au grand jour, Figaro Live revient sur l’histoire de ces courants pro-pédophiles portés par certains médias et intellectuels après « mai 68 ».
Je poste de nouveau cette vidéo strikée par l’INA (Institut National Audiovisuel) officiellement pour atteinte aux droits d’auteur, officieusement pour censurer son contenu hautement subversif: En 1977, sous la plume de Victoria Thérame et la direction du professeur Choron, Charlie hebdo a défendu des pédophiles. Philippe Val, à la tête de ce journal entre 1992 et 2009, a quant à lui participé, de 1970 à 1996, au duo « Font et Val » qui a explosé lorsque Patrick Font a été condamné à 6 ans de prison ferme pour pédophilie. En 1982, ce duo comique avait signé une pétition demandant la libération de Claude Sigala, principal suspect dans l’affaire du « lieu de vie » Coral. Cette sombre histoire de pédophilie a éclaboussé des personnalités comme Jack Lang, Gabriel Matzneff (pédophile déclaré et militant) ou Léonide Kameneff (condamné 30 ans plus tard pour viol d’enfants). Le fait qu’elles aient été innocentées a fait dire à certains que le Coral appartenait à un vaste réseau pédophile protégé par des hautes sphères de l’état. Plus tard, en 2013, Charlie Hebdo a récidivé dans l’apologie de la pédophilie, sous la plume de Valérie Manteau (prix Renaudot 2018) et la direction de Charb.
A chaque fois qu’un politicien pédocriminel est mis sur la sellette, il n’est rapidement plus question que de « rumeurs », finalement il ne se passe rien et les croyants (en l’existence d’un réseau) passent pour des hystériques. Pourtant, la manière dont ces affaires sont minimisées et les victimes décrédibilisées est tellement caricaturale que cela devrait mettre la puce à l’oreille des citoyens/électeurs.
1)J’ai une question qui me vient à l’esprit: pourquoi un officier de police des RG en est arrivé à s’intéresser à la violence des sectes satanistes et à écrire un livre: « Qui veut encore tuer le Christ? »
La DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales), ancêtre de l’ASE, avait désigné le Coral comme un de ces « lieux de vie » vers lesquels elle a pu orienter un public de pré-délinquants, d’autistes, de trisomiques et d’handicapés mentaux légers. Le Coral, c’est aussi une expérience d’une collaboration qui débute en 1976 et qui a impliqué des travailleurs sociaux de la protection de l’enfance soucieux de nouveaux modes de gestion pédagogique et thérapeutiques.
Polanski a photographié la nudité d’une enfant de 13 ans, avant qu’il ne la drogue et la sodomise, ce qui présume qu’il avait une de ces « collections » qualifiées de pédopornographie. Son comité de soutien comprend plusieurs personnalités mises en cause dans le réseau Coral, dont la collection de pédopornographie était vendue par le réseau de Zandvoort. Ces dossiers comportent les plus anciennes collections européennes de photos de crimes réels sur les enfants. Polanski était en France au moment du scandale Coral. Ses amis et leurs intérêts communs pourraient inciter la justice Américaine a vérifier si la victime de Polanski figure aux cédéroms de Zandvoort.
C’est un box anonyme de la banlieue parisienne, comme il en existe des milliers. Mais celui-ci abritait, dans quelques cantines métalliques bourrées de dossiers, la part la plus secrète de la présidence de François Mitterrand. L’ancien responsable de la célèbre cellule de l’Elysée, Christian Prouteau, y avait entreposé toutes ses archives, en 1995, au départ du président. Un trésor débusqué le 19 février dernier par le contre-espionnage français (DST) et qu’il a partagé, non sans réticences, avec pas moins de trois juges d’instruction.
L’ancien responsable de la sécurité élyséenne comparaît le 19 novembre pour avoir détenu deux documents secret défense
Parmi les milliers de documents ultraconfidentiels conservés par le préfet Prouteau dans un box de Plaisir (Yvelines), seuls deux lui vaudront d’être jugé le 19 novembre, à Versailles, pour « recel de documents présentant un caractère de secret de défense nationale ». Le 19 février 1997, le juge Jean-Marie Charpier perquisitionne le box de l’ancien patron de la cellule élyséenne, en présence d’un haut fonctionnaire de la DST, Jacky Debain. Ils découvrent un véritable capharnaüm, mêlant souvenirs personnels, objets divers – un gilet pare-balles, un revolver Manurhin, des pièces détachées de R 25 – mais, surtout, 8 cantines numérotées et verrouillées.