Depuis quelques années, le « Syndrome d’Aliénation Parentale », théorie d’un psychologue américain défendant la pédophilie, influence des magistrats français et les amène à punir celles et ceux qui signalent les agressions sexuelles sur mineurs et à blanchir les agresseurs. Sans connaître l’origine de ce qu’ils prennent pour des faits scientifiques, de nombreux juges confient des enfants victimes à la garde de violeurs, instituant un véritable négationnisme de l’inceste.
La protection de l’enfance, en ce début de XXIème siècle, est marquée par une régression majeure.
L’évaluation du témoignage des enfants victimes de maltraitance conclut de plus en plus souvent au déni de la réalité de ces violences. Après la mode de l’aliénation parentale et des enfants menteurs, c’est désormais le règne des « faux souvenirs ». Les parents protecteurs se trouvent d’emblée suspectés d’instrumentaliser leurs enfants, et les professionnels, qui soutiennent l’enfant, d’être partisans ou partiaux ; pendant que les auteurs s’érigent en victimes.