Voici le témoignage de Véronique Liaigre, diffusé sur TF1 le 5 juillet 2001 et qui avait mystérieusement disparu par la suite. Le sujet, bien trop lourd pour la chaîne, sera creusé dans notre vidéo de samedi et j’expliquerais les différentes ramifications entre plusieurs affaires et celle-ci. En attendant, voici un résumé de l’histoire de Véronique Liaigre ainsi que son témoignage vidéo…
LES PARTICIPANTS avaient soigneusement choisi leur lieu de conférence, l’hôtel l’Aigle noir, à Fontainebleau (Seine-et-Marne), où Jacques Prévert avait écrit plusieurs strophes du poème « la Chasse à l’enfant », traitant des sévices sur mineurs. L’association Enfance majuscule, spécialisée dans la protection de l’enfance, s’est servie de ce symbole pour dénoncer les « longueurs » d’une enquête sur un dossier de pédophilie qui « traîne depuis 52 mois ».
La chaîne cryptée Canal Plus propose une investigation très poussée sur le dossier du cédérom dont l’Humanité avait révélé l’existence. Les réseaux pédophiles et leurs étranges protections au centre du scandale.
Et la France ? Alors que le monde découvrait avec horreur l’affaire Dutroux en Belgique, quatre opérations de police ont ciblé les pédophiles dans l’Hexagone. Premier coup de filet, en avril 1996. Nom de code : opération Toro Bravo. Quinze mois d’enquête à partir de la saisie d’une cassette chez un cadre parisien, pour débusquer un réseau impliquant soixante-douze personnes. À sa tête Caignet et Vuillaume.
L’ancien responsable de la sécurité élyséenne comparaît le 19 novembre pour avoir détenu deux documents secret défense
Parmi les milliers de documents ultraconfidentiels conservés par le préfet Prouteau dans un box de Plaisir (Yvelines), seuls deux lui vaudront d’être jugé le 19 novembre, à Versailles, pour « recel de documents présentant un caractère de secret de défense nationale ». Le 19 février 1997, le juge Jean-Marie Charpier perquisitionne le box de l’ancien patron de la cellule élyséenne, en présence d’un haut fonctionnaire de la DST, Jacky Debain. Ils découvrent un véritable capharnaüm, mêlant souvenirs personnels, objets divers – un gilet pare-balles, un revolver Manurhin, des pièces détachées de R 25 – mais, surtout, 8 cantines numérotées et verrouillées.
Le 28 juin dernier, la PJ du Val-de-Marne a passé les pinces à un magistrat à la retraite, ancien président de chambre à la cour d’appel de Paris. Il avait été surpris dans les toilettes de la piscine de Cachan après y avoir suivi un jeune garçon de 13 ans. Dans les WC, l’ancien président avait escaladé une cloison pour rejoindre le gamin et lui faire des propositions.
Titre d’origine: « Messes noires et orgies sexuelles? »
Le témoignage de Samir, 23 ans: «J’ai participé à des rites sataniques pédophiles dans la région de Charleroi à l’âge de 11 ans.»
Samir, 23 ans, a été entrainé dans une secte satanique française, l’«Alliance Kripten» à l’âge de 11 ans. Pendant 9 ans, il a été vendu, violé, battu et torturé par des pervers lors de cérémonies sataniques. Il affirme avoir été emmené à deux orgies pédophiles en Belgique, à Charleroi et à Forchie-la-Marche.
C’est le quotidien français «Le Parisien» qui a publié le témoignage de ce jeune Français d’origine algérienne. Samir avait 11 ans lorsqu’il a rencontré un certain Bruno B. à la Foire du Trône en 1985. Ce dernier qui se faisait appeler «Ondathom» a proposé à Samir et à ses copains, une bande de gamins désoeuvrés et livrés à eux-même, de participer à des jeux de rôles. Il a distribué à une quinzaine de garçons mineurs d’âge des cartes d’adhésion à l’«Alliance Kripten- Planète Uranus». Un ticket d’entrée pour l’enfer…
Jeux pervers
En fait de rôle, celui réservé au jeune beur était celui de la victime sacrifiée aux jeux pervers des adultes de la secte. Au cours de rites sataniques, Samir a été violé, battu, fouetté et brûlé au vitriol sur les cuisses, le ventre et les bras. Pendant des années, Samir a été obligé de participer à des cérémonies sataniques dans les sous-sols de la gare Saint-Lazare, sous les menaces de mort à l’encontre de sa famille. Les adultes, aussi nombreux que les enfants, étaient revêtus d’aubes noires ornées d’un triangle mauve. Les cérémonies dégénéraient systématiquement en orgies sexuelles.
Pendant 9 ans, Bruno B. et deux complices ont obligé Samir à se prostituer avec les clients qu’ils lui présentaient. Bruno B. aurait été condamné en 1988 à 17 mois de prison pour attentat aux moeurs sur mineur. Bien que d’autres membres de l’«Alliance Kripten» aient été inquiétés et que les renseignements généraux se soient intéressés de près aux activités de cette secte satanique, le réseau a poursuivi ses activités.
Samir affirme avoir été emmené deux fois en Belgique pour des cérémonies sataniques, à Charleroi fin 1988 et à Forchies-la- Marche fin 1992. Bien qu’il ait été drogué, il se souvient d’une grande maison blanche avec un grand jardin et des murs intérieurs tapissés de mauve. Une vingtaine d’adultes belges et français et une dizaine d’enfants ont participé à ces messes noires qui ont dégénéré en orgies sexuelles. Certains enfants étaient accompagnés de leurs parents. Selon ce témoin, la plupart des adultes, bien que déguisés, agissaient à visages découvert. Samir affirme avoir assisté au viol d’une petite fille. Selon lui, deux enfants ne sont jamais revenus de cet enfer. On a dit aux autres gamins qu’ils étaient partis directement pour Uranus.
La secte toujours active?
Samir n’a réussi a échapper à l’influence de l’Alliance qu’en 1994. Il est persuadé que la secte est toujours active sous la forme d’une association installée dans le Val de Marne. Terrorisé et caché dans le Sud-Ouest, le jeune homme, aujourd’hui âgé de 23 ans, a trouvé le courage de déposer plainte contre ses tortionnaires parce qu’il est persuadé que d’autres enfants subissent encore actuellement le même calvaire que lui. Son avocat, Me Jean-Paul Baduel a déposé une plainte contre X pour viol, violences et actes de barbarie et proxénétisme, vendredi devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. «J’ai fait procéder à une expertise médicale qui prouve que les blessures de mon client ne résultent pas d’accidents domestiques. Les cicatrices laissées par les brûlures à l’acide forment des dessins cabalistiques», explique Me Baduel. Ce dernier est persuadé que Samir est sincère et a réellement subi les sévices d’une atrocité insoutenable qu’il dénonce aujourd’hui.
L’enquête qui démarre en France rejoindra peut-être celle en cours au parquet de Neufchâteau sur Marc Dutroux.
E.Ma.
Samir Aouchiche… un gamin de onze ans de banlieue… sa mère est alcoolique, ses frères n’en ont rien à fou*** de lui et il s’ennuie… on lui propose un bonheur total, il rencontre des gens formidables et aisés qui lui promettent monts et merveilles… seulement… dans cette triste société, tout se paie. C’est ainsi qu’au nom de Smir Karo, guerrier de l’Alliance Kripten, il est torturé, prostitué, harcelé… il assiste à des rituels sadiques de véritable perversion sexuelle passant par la torture et la drogue… il sombre petit à petit jusqu’à ne plus se souvenir du jeune Samir qu’il était. Le Samir peu aisé et gentil a été nié pour faire place au Smir puissant, supérieur, violent le jour et pleurant la nuit… il ne parle plus, il crie la nuit, ses cauchemars sont ignobles et sans fin… jusqu’au jour où une main se tend. Willy Marceau, jeune homosexuel d’environ dix-neuf ans. C’est un coup de foudre et Samir renaît au fil du temps et se laisse bercer par cette nouvelle idylle qui lui donne l’espoir de s’en sortir… mais il ne peut rien dire. Sinon, les dirigeants de la secte tueront Willy et entraîneront un des frères de Samir dans ce réseau de prostitution enfantine planétaire (USA, Grande-Bretagne, France, Belgique, Algérie, …). Alors, il se tait. Jusqu’à ce que Willy mène son enquête pour comprendre les raisons de ces sanglots qu’il perçoit la nuit et contre lesquels il ne peut rien faire…
La vie décadente de l’écrivain Henry Miller pendant les années 1920 à Paris avec une Lolita. Au seuil de la mort, il se souvient. De sa vie parisienne des « Années folles », de son amitié avec Alfred, de ses conquêtes féminines, de Nys…