Bernard de La Villardière est venu présenter son livre « L’Homme qui marche ».
Sur l’affaire Outreau à partir de 4:42
Bernard de La Villardière est venu présenter son livre « L’Homme qui marche ».
Sur l’affaire Outreau à partir de 4:42
La protection de l’enfance, en ce début de XXIème siècle, est marquée par une régression majeure.
L’évaluation du témoignage des enfants victimes de maltraitance conclut de plus en plus souvent au déni de la réalité de ces violences. Après la mode de l’aliénation parentale et des enfants menteurs, c’est désormais le règne des « faux souvenirs ». Les parents protecteurs se trouvent d’emblée suspectés d’instrumentaliser leurs enfants, et les professionnels, qui soutiennent l’enfant, d’être partisans ou partiaux ; pendant que les auteurs s’érigent en victimes.
Suite à la diffusion ce 10 janvier sur LCP d’un documentaire sur L’affaire d’Outreau, qui ne tient compte ni de l’avis du contradictoire ni des 12 victimes de viols, reconnues comme telles par la justice, il semble utile de présenter une vison plus objective de cet évènement en rappelant certaines analyses et en présentant les écrits d’un grand pédopsychiatre belge sur cette affaire.
Sophie Davant reçoit Jonathan Delay, fils de Thierry Delay et Myriam Badaoui, couple condamné dans l’affaire Outreau qui a défrayé la chronique judiciaire au début des années 2000.
Marie-Christine Gryson-Dejehansart ne figurera plus en tant qu’expert inscrite sur la liste de la Cour d’appel de Douai à compter du premier janvier 2016 même si elle pourra toujours effectuer des expertises en prêtant serment.
C’est ainsi, dans cette histoire d’Outreau : quand on croit que c’est fini, ça ne l’est pas encore. Cette fois, c’est la Cour Européenne des Droits de l’homme qui est saisie d’une requête. Rien qui puisse remettre en cause les condamnations et acquittements prononcés jusqu’au début du mois de juin. Mais la France pourrait être condamnée pour n’avoir pas satisfait aux principes du procès équitable, et/ou à celui du délai raisonnable.
Les médias sont admirablement unanimes: ce 3eme procès Outreau est celui de trop ! Après le fiasco du 1er (les condamnations) et les plates excuses (suivies d’acquittements et de dédommagements) au second, pourquoi s’acharner, et rouvrir la boîte de Pandore? Ben parce ce que c’en est une, pardi ! Le journaliste Serge Garde, réalisateur d’ « Outreau, l’autre vérité » nous explique à quel point ce procès de Daniel Legrand est important. Et si le « fiasco » d’Outreau n’était pas celui qu’on croit ? A la barre, Jonathan Delay vient d’accuser clairement Legrand de l’avoir violé enfant. Mais quand on lui demande si d’autres personnes l’ont violés, bien entendu il ne peut pas répondre…Comment le pourrait-il ? On ne revient pas une décision de justice.
Depuis l’acquittement de treize accusés en 2004 puis 2005, des voix s’élèvent pour contester la décision de deux cours d’assises et plaider la cause des douze enfants reconnus victimes dans ce dossier.
La justice rouvre pour la troisième fois le dossier d’Outreau. Dix ans après avoir été acquitté comme douze autres accusés, Daniel Legrand fils, 33 ans, comparaîtra seul à partir du 19 mai à Rennes. Du réseau pédophile présumé au fiasco judiciaire, le Parisien – Aujourd’hui en France revient sur le récit d’une affaire hors normes.
A une semaine du procès du fils Daniel Legrand devant la cour d’assises des mineurs à Rennes pour des viols présumés, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) à Strasbourg étudie une requête de partie civile visant à faire condamner la France pour « procès inéquitable » lors des assises en appel à Paris en 2005 sur les viols de mineurs commis à Outreau, selon des sources proches du dossier.